Paris et le Trophée des Champions, la belle histoire 1/3

Acte 1 – 3 janvier 1996, à Brest

Nantes - Paris Saint-Germain : 2-2 (5-6 t.a.b.)
Pour ce premier Trophée des Champions officiel à Brest baptisé « Trophée Gabriel-Hanot », le Paris Saint-Germain ouvre le score sur un but signé Pascal Nouma (15e). Nantes réagit, Bernard Lama s’incline face à Nicolas Ouédec (28e) et dans la foulée, les Canaris prennent l’avantage grâce au futur Parisien Benoit Cauet (33e) ; Paris revient immédiatement au score grâce à Youri Djorkaeff (39). Les deux équipes soufflent après la pause et on doit disputer la séance des tirs aux buts. Lama arrête la frappe de Christophe Pignol, Patrice Colleter connait à son tour un échec mais le Nantais Claude Makelele frappe au-dessus du cadre et donne la victoire à Paris. Une ligne de plus au palmarès du Paris Saint-Germain et une nouvelle satisfaction pour Luis Fernandez : « Nous avons eu une magnifique rencontre de football avec deux équipes de grande qualité. J’ai vu d’excellentes choses et je pense que Paris a bien joué. »

Acte 2 – 30 juillet 1998, à Tours

Lens - Paris Saint-Germain : 0-1
Malgré trois attaquants (Patrice Loko, Nicolas Ouédec et Marco Simone), le Paris Saint-Germain est légèrement dominé au début de la rencontre mais la défense parisienne, emmenée par l’allemand Wörns, reste intraitable jusqu’à la pause. Au retour des vestiaires, le club de la Capitale prend rapidement les devants : Simone sert parfaitement Lachuer qui marque d’une reprise de volée du pied droit (54e). Le Paris Saint-Germain va conserver son but d’avance et remporte le premier trophée de la saison, soulevé par son capitaine du jour, Bruno Carotti. Yann Lachuer, le héros du jour, est ravi de ce succès : « Cette victoire est importante pour engranger un maximum de confiance, ce match a été une bonne répétition avant le début du championnat et avec trois attaquants, on a développé des actions de qualité. »

Acte 3 – 31 juillet 2004, à Cannes

Lyon - Paris Saint-Germain : 1-1 (7-6 t.a.b.)
Le Paris Saint-Germain, victorieux de la Coupe de France affronte Lyon, champion de France avec ses nouvelles recrues Sylvain Armand, Mario Yepes, Jérôme Rothen et Jean-Hughes Ateba. Les Lyonnais dominent la première période et ouvrent logiquement le score sur une frappe du Brésilien Elber (55e). Le Paris Saint-Germain ne se décourage pas et égalise après l’entrée en jeu de Pauleta, qui offre l’égalisation à Fabrice Fiorèse (71e). On doit jouer la séance de tirs aux buts, Paris croit avoir fait le plus dur lorsque Jérôme Alonzo détourne la tentative de Florent Malouda, mais le futur parisien Grégory Coupet se montre décisif face à Sylvain Armand puis Alioune Touré. Vahid Halilhodzic se veut philosophe après cet échec : « On a dominé en seconde période, on a même eu la possibilité de gagner. Je ne suis pas déçu par mon équipe, qui n’est pas encort prête, surtout tactiquement. »

Acte 4 – 30 juillet 2006, à Lyon

Lyon- Paris Saint-Germain : 1-1 (5-4 t.a.b.)
A Gerland face à un OL rajeuni, le Paris Saint-Germain se montre rapidement dominateur, avec une tentative d’Edouard Cissé repoussé par le poteau (27e). Paris est récompensé de ses efforts sur une frappe superbe du pied droit signé Jérôme Rothen, pourtant gaucher (60e), qui inscrit à cette occasion le 2500eme but officiel dans l’histoire du club. Une joie de courte durée : l’arbitre accorde un penalty imaginaire aux Lyonnais, transformé par Benzema (70e). Comme en 2004, on doit jouer la séance des tirs aux buts et Lyon va s’imposer grâce à son gardien de but Rémy Vercoutre, qui détourne la tentative de Bonaventure Kalou. Guy Lacombe est amer après cette cruelle défaite : « Nous avons été « gentiment » invités à Lyon, voilà maintenant qu’on leur donne le trophée avec un penalty inexistant. Les tirs au but, c’est la loterie. »