Paris 2024, une réussite pour les athlètes Rouge et Bleu !
Durant toute la durée des JO de Paris 2024, les athlètes du club de la capitale ont brillé par leurs performances, avec un total de 16 médailles glanées par nos Parisiens. Retour sur leurs parcours triomphants !
Les médailles pleuvent en judo
La première semaine avait particulièrement bien commencé avec Lucas Mkheidze dans la catégorie des -62Kg. Le Français, qui avait obtenu le bronze à Tokyo, améliorait sa performance puisqu’il obtenait cette fois-ci une médaille d’argent. Le judoka Rouge et Bleu s’inclinait en finale contre le double médaillé olympique Yeldos Smetov.
Mais sa performance donnait de bonnes idées aux autres judokas parisiens, puisque le lendemain c’est Amandine Buchard qui montait sur le podium en remportant le bronze dans la catégorie des -52kg. Si la Française s'était inclinée en demi-finale contre l’Ouzbèke Keldiyorova, la vice-championne olympique avait su se ressaisir pour aller chercher la troisième place face à la Hongroise Pupp, grâce notamment à un kata-guruma libérateur dans le golden score. De son côté, Walide Khyar n’avait pas eu la même chance. Engagé dans la catégorie des -66kg, le Parisien avait malheureusement cédé dans le combat pour la troisième place. Une opposition relevée face au n°1 mondial moldave Denis Vieru, qui s'imposait d’un waza-ari dans les dernières secondes du combat.
C’est ensuite Alpha Djalo et Tato Grigalashvili qui s’élançaient dans la compétition, au sein de la catégorie des -81kg. Le Français s'était malheureusement arrêté en quart de finale, mais son homologue Géorgien était quant à lui parvenu à atteindre la finale. Tato Grigalashvili obtenait la médaille d’argent face au Japonais Takanori Nagase, champion olympique en titre.
Les jours s’enchaînaient et les médailles continuaient de pleuvoir pour les judokas Rouge et Bleu. Le Géorgien Lasha Bekauri devenait champion olympique pour la deuxième fois après son premier sacre a Tokyo dans la catégorie des -90kg. À 24 ans, il devient le plus jeune double vainqueur en marquant de waza-ari face au Japonais Sanshiro Murao en finale. De son côté, Marie-Ève Gahié se classe septième de la compétition des -70kg.
C'était ensuite au tour des poids lourd de performer, et le Paris Saint-Germain est particulièrement bien représenté dans cette catégorie avec Romane Dicko et Teddy Riner. Grand favoris, le Français n’a pas déçu, enchaînant les victoires face à des adversaires impuissants. La finale l'opposait au Japonais Saito et ses 172kg : un combat magistralement remporté par notre judoka Rouge et Bleu, grâce à un ippon qui lui permettait de devenir triple champion olympique dans la catégorie. Romane Dicko aurait souhaité la même fin, mais la Française n’a pas trouvé la solution face à la Brésilienne Beatriz Souza en demi-finale. Elle décrochera finalement la médaille de bronze.
La compétition individuelle terminée, place aux équipes ! L’équipe de France championne olympique en titre comptait bien aller chercher une nouvelle fois la médaille d’or. Les Bleus ont enchaîné les succès jusqu’à la finale tant attendue face aux Japonais, trois ans après celle disputée à Tokyo. Dans un scénario complètement dingue, les Français renversaient finalement les Japonais au terme d’un ultime combat de Teddy Riner. Toujours face à Saito, le Français arrachait la médaille d’or dans le golden score.
Deux médailles pour nos footballeurs
En football aussi les athlètes du Paris Saint-Germain ont su performer, puisque nos deux joueurs engagés dans la compétition ont remporté chacun une médaille. Achraf Hakimi, capitaine de la sélection marocaine, a décroché la médaille de bronze en battant sèchement l'Egypte 6 buts à 0. Les Lions de l'Atlas s'étaient auparavant inclinés face à l'Espagne de notre gardien Arnaud Tenas en demi-finale (2-1). Le portier de la Rojita est quant à lui devenu champion olympique face à l'Équipe de France, en s'imposant 5 buts à 3 au terme des prolongations.
Korbin Albert en Or
Le Paris Saint-Germain était aussi très bien représenté en football féminin avec pas moins de huit joueuses engagées dans la compétition. L'Australie de Clare Hunt et le Nigéria de Jennifer Echegini ne sont pas parvenus à sortir des phases de poule, en terminant respectivement 3e et 4e de leur groupe. Quant à Marie-Antoinette Katoto, Grace Geyoro, Sakina Karchaoui, Elisa De Almeida et Griedge Mbock, les Françaises se sont hissées jusqu'en quart de finale, où elles se sont inclinées face aux Brésiliennes (1-0).
Mais les USA de Korbin Albert n'ont pas tremblés face à la Seleção, puisque les Américaines ont remporté le plus beau des métaux en s'imposant 1 but à 0 lors de la finale. La milieu de terrain parisienne a pu célébrer son sacre sur une pelouse qu'elle connaît bien, celle du Parc des Princes !
Cinq handballeurs en phase finale
Nikola Karabatic, Luka Karabatic et Elohim Prandi ont guidé les Bleus jusqu'en quart de finale de la compétition. Malheureusement, les Tricolores se sont inclinés en prolongation face à l'Allemagne au terme d'une rencontre pleine de suspense (35-34). Alors que Nikola Karabatic avait effectué son dernier match avec le Paris Saint-Germain le 31 mai dernier à Bercy, le désormais ex-Parisien a ainsi signé son ultime rencontre avec l'Équipe de France.
Quant à Omar Yahia, l'arrière droit égyptien du club de la capitale n'a pas pu permettre à son équipe d'atteindre le dernier carré, puisque les Pharaons se sont eux aussi inclinés en prolongation face à l'Espagne (29-28). Le joueur du Paris Saint-Germain aura pour autant été un élément majeur de la sélection égyptienne, qui s'est tout de même hissée jusqu'en quart de finale.
Enfin, même son de cloche du côté d'Andreas Palicka et de la Suède, battus sur le fil par le Danemark à l'issue des quarts de finale (32-31). Mais le dernier rempart du club parisien s'est distingué tout au long d'une rencontre au cours de laquelle il a brillé, avec pas moins de 10 arrêts réalisés.