Yann Genty : « Elle manque dans ma vitrine »

Le Paris Saint-Germain Handball retrouve la Coupe de la Ligue, mercredi soir, à l’occasion de son quart de finale à Toulouse. Notre gardien, Yann Genty, n’a jamais remporté cette compétition, mais semble prêt à y remédier. Il nous parle aussi de sa situation personnelle et de son début de saison.

Comment s’est passée cette trêve internationale ?

« Très bien. On a beaucoup travaillé avec Arthur (Yapo, le préparateur physique du club). J’ai aussi vu les matches de l’équipe de France, qui a joué ce weekend. On a pu voir de nouveaux joueurs porter le maillot bleu. Malgré la défaite, le match face au Danemark était encourageant et derrière ils ont su battre la Norvège. C’est intéressant de voir cette nouvelle génération. »

Tu viens justement de quitter cette équipe, avec une médaille olympique. Ça représente quoi pour toi ?

« C’est sublime, le rêve ultime ! C’est une compétition qui n’a lieu que tous les quatre ans, donc c’est difficile de se dire qu’on va y aller, car on sait qu’une carrière de sportif est assez courte. C’est déjà bien d’y participer, mais les gagner : c’est magique (il sourit). Avant la victoire, j’avais déjà annoncé mon départ. Les Bleus doivent préparer les Jeux olympiques de 2024. Je n’avais pas de raison de continuer, hors blessure d’un autre gardien. C’était le bon moment pour laisser ma place, pour que les autres puissent travailler sereinement. »

Quel bilan fais-tu de ta carrière internationale ?

« Courte, mais intense. Je n’ai fait que deux ans, mais j’ai pu faire trois compétitions importantes. Que ce soit à l’Euro, au Mondial ou aux JO, ça a toujours été quelque chose de différent. »

Depuis, tu es revenu à Paris. Comment juges-tu votre début de saison ?

« Collectivement, c’est plutôt pas mal… On a perdu des matches en Ligue des Champions, mais c’était à l’extérieur. On a aussi gagné les matches que l’on devait remporter à la maison. Je reste satisfait, car à chaque fois nous avons échoué de peu. Ça s’est toujours joué sur des détails, on peut encore aller chercher les deux premières places du groupe (directement qualificatives pour les quarts de finale). Tout le monde peut battre tout le monde. Il faut sortir de cette poule et après on verra. En championnat, on est sur un parcours sans-faute. On a eu de la réussite à Montpellier (33-34), mais on méritait cette victoire. Tout va très bien. »

Et individuellement ?

« Il y a encore des choses à améliorer, mais c’est beaucoup mieux que la saison dernière. Je suis bien aidé par ma défense et elle me fait plus confiance. Elle met beaucoup d’impact et d’intensité, notamment sur les gros matches. Parfois, on mène de +10 à la mi-temps, donc c’est plus compliqué de demander aux joueurs de s’appliquer défensivement. Derrière, en tant que gardien, on est plus exposé. Mais là, tous les joueurs sont présents et ça facilite forcément notre tâche. »

Mercredi soir, vous affrontez Toulouse en Coupe de la Ligue. C’est le seul trophée national qu’il te manque. C’est important pour toi d’aller le chercher ?

« Oui ! Un trophée est toujours important, mais celui-là particulièrement. En deux matches, on peut se retrouver en finale et en trois remporter cette compétition. Elle manque dans ma vitrine, donc je vais essayer d’aller la récupérer. La motivation est là ! »

Mais il faudra déjà battre Toulouse. Que penses-tu de cette équipe ?

« En championnat, j’ai l’impression qu’ils font un peu un parcours en dents de scie, mais ils font des bons matches en Coupe d’Europe, où ils ont embêté pas mal de formations. Quand on les a rencontrés il y a deux mois (lors de la deuxième journée de Liqui Moly StarLigue, victoire 43-28), leur équipe était encore en rodage, mais elle va bien mieux. On avait senti qu’ils se cherchaient. A la pause, le match était plié. Mais ce n’est plus la même équipe ».

Pour suivre le match (coup d'envoi à 20h) :
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(Crédits : A.Gadoffre/TeamPics/PSG)