Les Parisiennes n'ont pas démérité

Comptes-rendus

L’équipe féminine du Paris Saint-Germain s’est inclinée contre Manchester United, à Toulouse, en demi-finale de l’AMOS Women's French Cup (0-1). Retour sur la rencontre.

Un tournoi estival porté par des affiches de gala à l’aube d’une saison riche et passionnante : c’est le programme qui attendait l’équipe féminine du Paris Saint-Germain lors de l’AMOS Women's French Cup, organisée à Toulouse. Sous la tutelle de Gérard Prêcheur, nos Rouge et Bleu sont entrées dans le vif du sujet avec un match de prestige contre Manchester United. Pour l’occasion, le technicien a procédé à une revue d’effectif assez logique, avec un onze articulé en 4-2-3-1 où Ngueleu était épaulée par un trio Jean-François - Bachmann - Benera.

S’il faudra encore patienter pour retrouver l’odeur de la compétition officielle, cette première sortie ne manquait pas de piment. Il s'agissait de parfaire les conditions physiques et peaufiner les automatismes avant les prochaines échéances. Dans ce contexte, le Paris Saint-Germain a montré ses ambitions, avec un pressing intense et un jeu très vertical pour étouffer la formation anglaise.

Dangereuse sur le front de l’attaque, Soufiya Ngueleu a fait passer plusieurs frissons grâce à sa vitesse dans la profondeur (8e, 12e). Tandis qu'Ashley Lawrence ou Paulina Dudek, auteures de précieux retours devant leur but (23e, 33e), se sont montrées impeccables à l'autre bout du pré, les Parisiennes ont continué à accélérer - centre-tir lobé d’Elisa De Almeida (39e), percussion de Soufiya Ngueleu (42e) - mais ce premier acte agréable ne s’est pas déverrouillé.

Pas question de lever le pied au retour des vestiaires. Paris a maintenu ce rythme soutenu, avec des vagues de plus en plus pressantes sur la défense mancunienne. Utilisation des couloirs avec Elisa De Almeida, frappes lointaines comme sur la tentative d'Oriane Jean-François (51e), les Parisiennes ont montré beaucoup de variété dans leurs attaques. D'Estelle Cascarino (55e) à Marina Georgieva - dont la tête s'est écrasée sur la transversale (70e) -, les joueuses de Gérard Prêcheur n'ont cessé de se montrer dangereuses.

Mais entre-temps, Manchester United avait débloqué la situation... contre le cours du jeu. D'une reprise victorieuse de Katie Zelem (0-1, 66e). Frustrant pour nos Parisiennes, qui avaient multiplié les tentatives et affiché une belle expression collective.

Le score n'a plus évolué dans le dernier quart d'heure malgré le coaching de Gérard Prêcheur, qui avait notamment lancé la virevoltante Sandy Baltimore. Au terme d’une prestation prometteuse, le Paris Saint-Germain, en manque de réussite, s’incline contre une formation de Manchester United froide et réaliste. Un revers qui n'occultera pas un contenu très encourageant avant la petite finale contre le FC Barcelone, vendredi.