Sadou Ntanzi : « Le championnat n’est pas fini » 

Dimanche après-midi, le Paris Saint-Germain Handball se déplace à Dunkerque, dans le cadre de la 24ème journée de Liqui Moly StarLigue. L’occasion pour notre demi-centre, Sadou Ntanzi, de parler du championnat, mais pas que…

Ces derniers temps, vous n’avez eu qu’un match par semaine. Ça vous fait du bien physiquement ? 

"Oui, ça fait énormément du bien, après notre victoire en Coupe de France face à Montpellier (41-24), nous avons eu trois jours de repos. C’est toujours plaisant de pouvoir souffler avant d’entamer la dernière ligne droite."

Il y a aussi eu la trêve internationale, où tu as été voir jouer l’équipe de France. Quand tu vois ça, ça t’inspire quoi ?

"J’espère un jour y être et jouer à l’AccorHotel Arena avec l’équipe de France, chanter la Marseillaise, devant ma famille et les Français. Je travaille dur pour atteindre ce niveau-là."

A titre personnel es-tu satisfait de ta saison à Paris ?

"Oui, mais je travaille dur pour avoir encore plus de temps de jeu. On ne sait jamais ce qui peut se passer. Il faut aussi être prêt à n’importe quel moment pour remplacer les joueurs qui peuvent se blesser. Donc il est important pour le Club ait toujours 16 joueurs en bonne condition physique."

Tu as de la chance d’avoir deux grands joueurs pour partager ton poste, que ce sont Luc Steins et Nikola Karabatic. On imagine que tu apprends beaucoup…

"Oui, c’est exactement ça ! Le but c’est de prendre le meilleur chez Niko, le meilleur chez Luc et de faire un Sadou N’Tanzi (rires). J’ai vraiment de la chance d’être avec eux. Chaque jour, ils m’apprennent de nouvelles choses. Ils travaillent toujours très sérieusement. Ça me permet de moi-même rester sérieux et concentré."

Parlons un peu du championnat, lors de la dernière journée, contre Cesson-Rennes (23-30) vous avez battu le record du plus grand nombre de victoires d’affilé pour commencer une saison (23). Qu’est-ce que cela représente pour toi ?

"Je suis heureux d’avoir pu participer à ce record. J’ai eu beaucoup de temps de jeu sur cette rencontre, même si malheureusement c’était parce que Luc avait eu une douleur au genou. Je remercie le coach de m’avoir fait confiance. On espère prolonger ce record le plus longtemps possible."

Vous avez désormais neuf points d’avance sur vos premiers poursuivants. Pour toi, le titre est-il déjà acquis ?

Non ! On joue chaque match à fond, on sait ne sait jamais… A tout moment, on peut flancher et perdre des rencontres donc il est important de rester concentré pour gagner. Le championnat n’est pas fini.

Dimanche, vous affrontez Dunkerque, avec pour objectif est de poursuivre votre série de victoires. Le grand-chelem est quelque chose d’important pour vous ?

On y pense aussi… Mais on reste concentrés sur ce qui est le plus important : gagner le titre. Le reste, on verra après.

Concernant l’EHF Champions League, tu découvres véritablement cette compétition cette saison. Elle représente quoi pour toi ?

Tout le monde veut jouer cette compétition et être capable de la gagner. Je suis honoré et je la prends vraiment très au sérieux.

Votre prochain adversaire, Kiel, doit impressionner... Non ?

Kiel est vraiment un bel adversaire. Il y a de très bons joueurs là-bas comme Sander Sagosen, qui a joué à Paris. De plus, l’année dernière ils avaient gagné la bataille dans leur salle, avec une très forte intensité. Il faudra donc être solide dès le premier match.

La possibilité d’aller en Final4 doit être un rêve…

Oui, c’est un rêve. Je regarde cette compétition depuis que je fais du handball. Y participer, ce serait vraiment quelque chose d’incroyable.

Retrouvez la première partie de notre interview avec Sadou Ntanzi, en vidéo.

(Crédits : A.Gadoffre/Team Pics/PSG)