Dans les archives de... Saran

Samedi, le Club de la capitale se déplace sur le terrain de Saran pour le compte de la 17e journée de Liqui Moly StarLigue. Confrontations, joueurs, anecdotes… Plongez dans l’histoire commune des deux formations !

Des victoires et des records

Depuis leur premier affrontement en 2016, les affiches entre Loirétains et Parisiens se sont toujours révélées particulièrement prolifiques. Vainqueur de ses huit confrontations face aux Septors, le Club de la capitale a atteint le cap des 40 buts à cinq reprises, faisant ainsi de Saran l'une de ses proies favorites.

Impossible de se replonger dans les archives des rencontres entre les deux formations sans évoquer les performances magistrales d’Uwe Gensheimer au cours de la saison 2016-2017. Lors de la toute première confrontation entre les Septors et Paris, l’international allemand signait sa meilleure performance de la saison en trouvant le chemin des filets à 11 reprises à l'occasion du large succès des siens au Palais des Sports d’Orléans (32-44). Une performance qu’il n'égalera jamais sous les couleurs parisiennes. Au match retour, notre ancien ailier gauche s’avérait tout aussi crucial. Accroché par des Saranais venus jouer leur carte à fond, Gensheimer inscrivait alors 10 buts, s’imposant ainsi comme l’artisan majeur d’un succès parisien acquis dans les ultimes instants de la rencontre (30-29).

La saison suivante, Nikola Karabatic signait à son tour sa meilleure prestation sous les couleurs du Club de la capitale, avec 9 réalisations lors de la nouvelle démonstration des Rouge et Bleu (40-31). Vous l'aurez compris, les Parisiens aiment affronter les Saranais, et cette saison n’en fait pas défaut. C’est face à ce même adversaire que les hommes de Raul Gonzalez ont signé leurs deux plus gros succès de la saison toute compétitions confondues. En Liqui Moly StarLigue, Elohim Prandi avait pris ses responsabilités pour mener les siens vers un septième succès en autant de rencontres en octobre (44-31), avant que Ruben Marchan (8 buts) et Ferran Solé (7 buts) ne viennent tous les deux signer leur meilleure performance de la saison lors du second face-à-face entre les deux formations, cette fois-ci dans le cadre des quarts de finale de la Coupe de France deux mois plus tard (44-27).

Des anciens Rouge et Bleu pour apporter toute leur expérience

Cette saison, Saran compte dans ses rangs deux noms bien connus des supporters parisiens : Yann Genty et William Accambray. Après neuf saisons au MHB, c’est au sein du Club de la capitale que le dernier cité a poursuivi sa carrière à partir de 2014. Malgré un parcours perturbé par les blessures, l’arrière gauche a fait trembler les filets à de nombreuses reprises, inscrivant notamment 67 buts en 20 rencontres lors de sa première saison à Coubertin. Après avoir rejoint Aix en 2020, l’ancien international français est venu renforcer le promu l’été dernier, s’imposant ainsi immédiatement en leader au sein d’une formation qui n’a qu’un seul objectif en tête : se pérenniser dans l’élite du handball français.

Un autre ancien membre du Club de la capitale est venu apporter son expérience depuis l’été dernier, en la personne de Yann Genty. Élu meilleur gardien du championnat de France à deux reprises (2015, 2019), Yann Genty a gardé les cages Rouge et Bleu entre 2020 et 2022. Au cours de ces deux saisons, l’actuel portier de 42 ans avait alors remporté quatre titres nationaux. Après une saison à Limoges, le champion olympique tricolore s’est donc lié au projet saranais l’été dernier.

Yann Genty n’est pas le seul gardien à avoir porté les couleurs Loirétaines et parisiennes. Avant lui figure l’iconique José Manuel Sierra. Arrivé en provenance de Valladolid en 2012, le triple vainqueur de la Ligue des Champions partageait ainsi les cages Rouge et Bleu avec Patrice Annonay, actuel entraîneur adjoint du Club de la capitale. En l’espace de deux saisons, le champion du monde 2013 a remporté deux titres nationaux, étoffant ainsi son immense palmarès. S’il a quitté Paris pour Szeged en 2014, le portier a fait son retour dans le championnat de France quatre ans plus tard à Saran, alors âgé de 40 ans. Malgré la relégation du club en seconde division, l’ancien international espagnol retrouvait alors son coéquipier Chema Rodriguez, avec qui il avait été sacré champion du monde en 2013. Retraité depuis 2022 après un retour dans son Espagne natale, au CD Bidasoa en 2020, l’actuel entraîneur adjoint de Limoges reste à ce jour l’une des figures les plus emblématiques du handball espagnol.

Cependant, Paris et Saran ne partagent pas que des gardiens. Formé au sein du Club de la capitale, Ibrahima Diaw eut un parcours assez atypique chez les Rouge et Bleu. Véritable pilier du Club de la capitale avec qui il a remporté la Coupe de France en 2007, l’arrière gauche s’est envolé pour Istres en 2007 à la suite de la relégation des Rouge et Bleu en 2009. Après deux saisons en Provence, Diaw a fait son retour à Paris, et a alors rapidement retrouvé son rôle de leader de l’effectif avant la consécration du titre de champion de France 2013. Après un court passage en Roumanie entre 2014 et 2016, le temps pour lui de décrocher un nouveau titre national, notre ancien numéro 8 revient en France pour finir sa carrière à Saran. 

(Crédits : L.Valroff/Team Pics/PSG)