Nordi Mukiele : « Quand on est bien accueilli, ça se ressent sur le terrain »

Interviews

Ses premiers pas avec le Paris Saint-Germain, ses premiers chocs en Ligue des Champions ou dans le Classique et ses ambitions sous le maillot Rouge et Bleu : le nouveau défenseur parisien nous embarque au Parc des Princes dans une interview confession. Extraits !

Nordi, avant d’être un joueur du Paris Saint-Germain, tu es aussi un enfant de la région ! Comment as-tu mis le pied sur le ballon ?

Oui, j'ai grandi à Montreuil déjà depuis tout petit. Mon père faisait aussi du foot, et mes frères jouaient avec moi. Ça faisait beaucoup de bazar à la maison, ça cassait quelques vases. Mais je prenais beaucoup de plaisir avec eux à jouer au foot. Aujourd’hui, j'essaie de montrer le meilleur de moi-même et j'espère qu'ils qui suivront mon chemin. Et en mieux, j'espère.

Quel regard tes proches portent sur ton évolution ?

J’espère que mes parents sont fiers de moi. Ma mère est très heureuse que je sois à Paris, car elle me voyait beaucoup moins quand j’étais en Allemagne. Et surtout, le plus important pour eux, c'est que je sois heureux. Et je le suis vraiment ici. Je suis content des étapes que j'ai que j'ai pu mener, que ce soit de Laval jusqu'à Paris. J'ai réussi à prendre mon temps pour essayer de ne pas me tromper. Aujourd'hui, je pense que si tout que j'ai fait avant m'a amené ici, c'est que je ne me suis pas trompé sur mon chemin.

Comment est-ce qu’on apprend à gérer la pression quand on est un jeune footballeur ?

Le football, c'est mon métier. Mais avant tout, c'est ma passion de jouer au foot. J'adore jouer au foot et vivre cette adrénaline. Alors oui, forcément que lorsque tu joues à Paris, il y a un peu plus de pression, parce qu’il y a des attentes qui sont élevées et des supporters qui attendent beaucoup de nous. Mais une fois que le match commence, je pense que la pression apparaît et on prend du plaisir.

En parlant des supporters, ressens-tu leur soutien depuis le terrain ?

Oui, avant, pendant et après les matches. Ça nous aide beaucoup. Pour le match face à la Juventus, avaient fait un tifo vraiment magnifique. Le public nous aide. On a besoin d’eux pour être encore meilleurs. Ils font un bon travail et c'est à nous de la rendre sur le terrain.

Et vous leur avais rendu, lors du Classique…

Je ne vais pas vous mentir, lorsque je suis rentré sur le terrain, je me suis dit que c'est mon premier Classique, j’ai su qu’il fallait que je donne tout. Je voulais gagner pour ce premier Classique qui est important pour le club, pour la ville et aussi pour moi. J'étais excité de jouer ce match ici, et très heureux de l'avoir gagné.

Aujourd’hui, dans cette équipe, ta polyvalence est un vrai atout. Est-ce que tu le considères également comme ça ?

Franchement, ça me fait progresser au quotidien puisque j'essaye de m’améliorer partout, que ce soit défensivement ou offensivement. Je pense que j'ai beaucoup à apprendre encore. C'est toujours bien de le savoir jouer à plusieurs postes pour pouvoir aider l'équipe et le coach. Donc franchement, tant que je suis sur le terrain, je prendrai du plaisir et je suis là pour aider l'équipe. C'est le plus important.

Est-ce que les qualités de tes coéquipiers t’aident dans cette progression ?

Oui. J'analyse beaucoup, je regarde les déplacements des uns et dépassement des autres. J’observe ce qu’ils font dans la dernière passe ou défensivement etc. J'essaie d'apprendre de tout le monde, je me nourris de ce qu’ils font.

Comment s’est passée ton intégration dans le groupe parisien à ton arrivée cet été ?

Je me suis bien senti. Pour l'instant, ça commence bien. Les joueurs m'ont bien accueilli dès le premier jour et encore aujourd'hui. Et c'est très important aussi parce que je pense qu'on est bien accueilli par l'équipe, ça se ressent aussi sur le terrain. Le fait de jouer avec de tels joueurs, ça aide aussi à se mettre très rapidement à leur niveau. J’essaye de donner chaque jour le meilleur de moi-même. J'espère progresser encore et encore pour être meilleur à tous les postes.

DECOUVREZ L'interview VIDÉO en intégralité