Paris monte en puissance

Les faits marquants à la loupe :
Des attaquants buteurs, des automatismes qui se façonnent et une revue d’effectif majeure : de sérieux indicateurs se sont dégagés… sous la chaleur ! Opposés au Sydney FC ce mardi dans le cadre de l'International Super Cup 2019, les Champions de France ont soigné leur cote de popularité, à Suzhou. Leur confiance aussi, à J-4 du Trophée des Champions… 

D’entrée, le Paris Saint-Germain affine la construction, la possession aussi. Mbappé met d’abord le feu au Suzhou Olympic Sports Centre, à la défense australienne surtout, sur un enchainement finalement capté par Redmayne (9e). Cavani fait lui aussi le show, en effleurant un centre de Sarabia, mais sa tentative de Madjer vient mourir sur le poteau (13e) !  Sydney semble au bord de la rupture, comme sur ce missile signé Herrera en demi-volée, qui vient frôler le montant gauche (34e). Les poteaux australiens tremblent donc, et la défense parisienne aussi a droit à une frayeur lorsque Ninkovic croit ouvrir la marque, mais le but est refusé (35e). Un avertissement sans frais, mais dans la foulée, Mbappé, lui, capitalise ! Injouable à l’applaudimètre, l’international français l’est aussi… en pointe de vitesse : sur un énième rush côté gauche, Kylian s’appuie sur Bernat, avant de conclure dans un angle fermé (1-0, 37e) !

Sydney accuse le coup, alors un serial buteur va très vite enfoncer le clou. Dans la surface, Sarabia bute sur les gants de Redmayne, mais évidemment Edi Cavani a suivi et termine le travail de volée (2-0, 43e) ! A la pause, Thomas Tuchel lance 10 nouveaux joueurs de champ. Un onze totalement remodelé (et rajeuni), qui va continuer l’œuvre de ses aînés, en faisant toujours reculer le Sydney FC. Aouchiche met Redmayne à contribution à deux reprises (56e, 64e), Zagre sème aussi le danger (57e). Brattan oblige alors certes Trapp à se coucher (72e), mais les intentions restent parisiennes. Si Kurzawa brille techniquement, les Titis ont surtout du répondant, à l’image de cette percée de Dagba côté droit, ponctuée d’une talonnade gagnante de Guclu (3-0, 89e) ! Un ultime geste de classe, qui indique que les repères collectifs sont bien en place. Vivement samedi, puisque le parfum de la compétition se profile à l’horizon…

Un Parisien dans le match : Edinson Cavani
Une titularisation et déjà l’occasion d’afficher sa science de la finition. Aligné pour la première fois dans le onze dans cette présaison, Edi Cavani aura instantanément repris ses marques en pointe. Son terrain d’expression ? La surface, où il tentera d’abord une Madjer, qui finira sur le poteau, sur un centre de Sarabia (13e). Une demi-heure plus tard, bis repetita pour Sarabia, qui place une frappe, et le Matador rôde encore pour cette fois faire trembler acrobatiquement les filets (43e). Un golazo, pour un comeback : oui, Edi est déjà d’attaque !

Dans le viseur : 
Dans 4 jours, place au premier match officiel de la saison. Samedi, face à Rennes, les Parisiens brigueront un 9e Trophée des Champions, à l’occasion de la 24e édition. Un an après être devenu recordman de titres dans cette compétition (8 au compteur), en surclassant Monaco (4-0), le Paris Saint-Germain retrouvera Shenzhen en terrain (déjà) conquis. Sextuple tenant du titre, le club de la capitale a remporté ce Trophée 100% français sans discontinuer depuis 2013. Pour poursuivre cette moisson, il faudra désormais outrepasser l’obstacle breton…