Pindamonhangaba, les voilà !

Arrivées en début de semaine en terres brésiliennes pour un stage de treize jours avec l’équipe de France féminine juniors, Faiza Mokdar, Ophélie Vellozzi et Habi Magassa nous livrent leurs premières impressions et leurs objectifs avant le début des entraînements.

« Pour chacune d’entre nous, c’est une première fois au Brésil », explique en préambule Habi Magassa (-78kg), cinquième des championnats de France seniors 1re division 2019. « Une vraie découverte », ajoute, avec le sourire, Ophélie Vellozzi (-57kg), médaillée de bronze sur ces mêmes championnats, pour qui il s’agissait même du premier voyage long-courrier.

Arrivées lundi en Amérique du Sud, les trois judokates parisiennes ont pris leur quartier au centre d’entraînement de Pindamonhangaba, ville de près de 170 000 habitants située entre São Paulo et Rio de Janeiro. À peine installées qu’elles filaient, avec le reste du collectif national – douze combattantes, Gilles Bonhomme l’entraîneur national et une masseur-kinésithérapeute – au dojo pour le premier entraînement de ces treize jours de stage.

« Les Brésiliennes présentes viennent de tout le pays, explique la double championne d’Europe juniors 2018 et 2019 Faiza Mokdar (-52kg). Quelques Argentines sont également là. Cette semaine, il n’y aura que des combattantes juniors, les seniors brésiliennes nous rejoindront plus tard. » « Nous nous entraînons à une centaine dans le hall d’un hôtel transformé en dojo, situe Habi Magassa. Le climat est assez lourd, avec 26°C au thermomètre. Ce qui ne nous a pas empêchées de commencer par une session 100% debout, avec six randoris (combats d’entraînement) de quatre minutes. »

Du volume au programme donc, mais aussi une « excellente opportunité de travailler car les liaisons debout-sol avec des Brésiliennes traditionnellement réputées pour être fortes en ne-waza (travail au sol) », selon Ophélie Vellozzi, qui prépare, comme Habi Magassa, les championnats de France juniors (29 février-1er mars à Villebon-sur-Yvette), tandis que les premiers objectifs de l’année seront du côté des seniors pour Faiza Mokdar. « Cette semaine, je vais faire le même volume que le reste de l’équipe tandis que, la semaine prochaine, j’aurai un programme adapté vu que je participe au Grand Chelem de Paris le 8 février. » Les futures victoires, en France et à l’international, puiseront assurément leurs racines à Pindamonhangaba.