Huit Parisiens avec le meilleur du judo européen

Dans la foulée de l’open européen de Prague du week-end dernier, huit judokas Rouge et Bleu s’entraînent depuis lundi à une cinquantaine de kilomètres de la capitale tchèque en compagnie de la crème des combattants du Vieux Continent.

Samedi et dimanche derniers, ils étaient huit à défendre les couleurs du club de la capitale sur le tatami de la Unyp Arena de Prague, théâtre du remarquable doublé européen du club en décembre dernier : trois féminines avec Mélanie Vieu (-48kg), Laura Espadinha (-48kg) et Habi Magassa (-70kg) et cinq masculins dont Antony Duporge (-60kg), Benjamin Gomes (-66kg), Bastien Jenner (-66kg), Luca Otmane (-73kg) et Alpha Djalo (-81kg).

Melanie Vieu (mars 2022)

Au final, seuls Mélanie Vieu (troisième du Grand Prix du Portugal fin janvier, photo ci-dessus), septième, et Alpha Djalo (champion de France et vainqueur de l’open européen d’Espagne fin octobre), cinquième, finissent classés. « Pour Mélanie et Luca, même si ce n’est pas une excuse, le report du Grand Chelem de Géorgie (25-27 mars) auquel ils devaient participer leur a sans doute mis un petit coup sur la tête. Pour Alpha, le résultat est frustrant mais le contenu très intéressant, analyse Florent Urani, entraîneur haut niveau de la section. Il a réussi à mettre beaucoup de rythme, dominant la majorité de ses combats, y compris celui pour le bronze où il mène d’un waza-ari (avantage intermédiaire, NDLR) et de deux pénalités, et respectant bien ses axes de travail comme travailler à deux mains. C’est très encourageant avant sa participation au Grand Chelem de Turquie (1er-3 avril). »

Un évènement immédiatement suivi d’un stage international dans la ville de Nymburk, à l’Est de la capitale tchèque. « Ce rassemblement d’une semaine ouvert aux clubs était une opportunité qu’il fallait saisir, explique Urani. Il y a près de huit-cents judokas (deux-cent-trente féminines et cinq-cent-soixante-dix masculins), dont plusieurs champions ou médaillés olympiques comme Lukas Krpalek (titré à Rio en -100kg et à Tokyo en +100kg, NDLR), Fabio Basile (champion olympique des -66kg en 2016, NDLR) ou Mathias Casse, champion du monde en titre en -81kg et en bronze à Tokyo l’été dernier. Un stage qui va permettre à certains de se confronter au très haut niveau international. Et pour d’autres, de se préparer idéalement en vue des futures échéances qui vont arriver très vite. »