Nedim Remili : « On ne sous estime personne »

Avant d’affronter Aix-en-Provence, mercredi soir, à l’occasion de la 8ème journée de Lidl StarLigue, Nedim Remili s’est exprimé sur le futur adversaire des Rouge et Bleu et sur le niveau plus compétitif que jamais du championnat. L’arrière droit du Paris Saint-Germain Handball nous a également dit quelques mots sur son rôle dans l’équipe.

Psg.fr : Mercredi soir vous affrontez Aix. A quel type de match t’attends-tu ?
Nedim Remili : Nous allons jouer face à une équipe qui nous a posé des problèmes par le passé. Donc on ne peut pas arriver avec la fleur au fusil… D’autant que nous avons laissé des forces contre Szeged (33-31). Mais on se doit d’être prêt pour cette confrontation. Il faut que l’on continue notre marche en avant.

C’est une équipe qui a aussi mis en difficulté Montpellier et Chambéry…
Oui et on sait que contre nous, elle sera remontée. On connait ses qualités et il ne faut pas la sous estimer. Mais depuis le début de saison, nous avons joué beaucoup de matchs et on ne s’est jamais senti supérieur. Nous avons toujours été très concentrés. On se doit de continuer à travailler et améliorer nos automatismes.

La Lidl StarLigue semble devenir de plus en plus forte…
Notre championnat ne cesse de s’améliorer. Chaque année il y a une équipe qui s’ajoute au lot des « gros ». A chaque fois que nous jouons à l’extérieur, c’est compliqué. On l’a vu lorsque Montpellier a été à Pontault-Combault ou que Nantes a affronté Cesson-Rennes. Ces équipes dites « plus faibles » font un travail formidable. C’est pour ça aussi que c’est un plaisir de jouer à Paris, car à chaque fois nous affrontons une équipe compétitive. C’est une très bonne chose pour le handball français.

 

Face à Szeged, vous avez lancé le début d’un marathon de deux mois avec des matchs tous les trois jours. Comment te sens-tu ?
Je me sens en très bonne forme ! Il y a toujours quelques pépins physiques qui viennent embêter la machine, mais tout va bien. On sait que chaque année, les mois de novembre et décembre sont très compliqués avec beaucoup de rencontres. Mais nous travaillons bien pendant l’été pour être prêts pour cette période. Chacun a fait les efforts qu’il fallait pour tenir la distance. Je suis prêt et je sais que tout le monde l’est.

Depuis ton arrivée, sens-tu que ton statut a évolué ?
Effectivement… Je ne vais pas dire que je suis arrivé sur la pointe des pieds, ce serait mentir. J’ai toujours voulu m’imposer rapidement. Mais évidemment qu’en trois ans, j’ai évolué. Je pense être plus juste dans mon jeu, que j’ai épuré. J’essaye d’apporter plus à l’équipe dans tous les domaines, en marquant des buts ou en défense. Je me donne toujours à 200% et je sais que le travail paye. J’apprends tous les jours et je prends énormément de plaisir à évoluer avec ces joueurs.

Avec la blessure de Nikola Karabatic, tu as plus de responsabilités ?
Niko est un joueur majeur de notre équipe, que ce soit offensivement ou défensivement. C’est notre leader. Lorsqu’il prend la parole, tout le monde l’écoute. Ça nous fait mal qu’il ne soit pas là, mais je fais confiance à tous les joueurs pour continuer de progresser sans lui. On doit trouver d’autres armes et d’autres leaders. C’est ce que j’essaye de faire, notamment par la parole. On avance ensemble…

 

(Crédits : TeamPics/PSG)