Marquinhos : « On est là pour marquer l’histoire »

À nouveau décisif en demi-finale de la Ligue des Champions, Marquinhos est revenu sur la qualification des siens à la finale de la plus prestigieuse des compétitions.

Défenseur décidément surprenant, Marquinhos a ouvert le score pour le Paris Saint-Germain en quart de finale face à l'Atalanta (1-2) avant de récidiver en demi-finale (0-3). Auteur de matches références en défense comme au milieu de terrain, vice-capitaine exemplaire et dévoué pour l’écusson francilien, le Brésilien savoure plus que jamais cette qualification pour la finale de la Ligue des Champions.
Un pas dans l’histoire Rouge et Bleu, qu'il a évoqué pour PSGTV.

Que retenir de la demi-finale ?

C’était incroyable. L’émotion est retombée maintenant. Cette qualification c’est très beau, on est là pour marquer l’histoire, on a déjà fait un grand pas il en reste un à faire. Ça a été un match incroyable, maitrisé, contrôlé du début à la fin. En plus j’ai pu inscrire le but qui débloque le match. Et maintenant il faut le refaire en finale !
Ce ne sont que des bonnes émotions, des bonnes énergies, on a mérité ce résultat, on a tué le match, on a été bien agressifs et il faut continuer comme ça. On avait bien préparé ce match, on avait la bonne stratégie, on avait bien étudié cette équipe de Leipzig, on connaissait leurs points à exploiter, leur forces aussi, et ça a fait la différence.

Paris a la meilleure défense de cette campagne de Ligue des Champions. Est-ce la clé de votre réussite ?

La défense, c’est notre force aussi cette année. Je pense qu’une équipe doit bien défendre et être costaud derrière pour avoir des bons résultats. On a des grands joueurs en attaque mais on a aussi une défense solide et ça fait vraiment la différence. Parce qu’on sait qu’on va marquer, on connait nos qualités devant, alors si on sait sécuriser nos buts, c’est essentiel et faut garder ça en finale.

Peux-tu nous expliquer ton but ?

C’était incroyable. Je sais que ce n’est pas la mission la plus importante pour un défenseur de marquer, mais sur un coup de pied arrêté ça peut aussi changer un match et c’est ce qu’il s’est passé. Ça donne de l’énergie, de la confiance. En fait, tout était préparé. Même dans l’après-midi, on en parlait de ce point à exploiter. On savait que si le ballon était joué vite, dans le bon timing, on pouvait faire mal à ce moment-là. Sur le but, Di Maria a envoyé énorme ballon, il fallait juste que je le pousse vers le but. C’était un beau mouvement, tout a marché super bien.

L’équipe semble plus soudée que jamais, sur et en dehors du terrain…

L’ambiance est superbe. Sur le terrain ça fait la différence, quand il y a une perte de ballon, il y en a toujours un qui se sacrifie pour l’autre. Tout le monde défend, s’aide, se tend la main, tout le monde pousse vers le même objectif. Ce n’est pas que dans les bons moments, parce qu’on a aussi vécu des moments difficiles, dans lesquels nous avons aussi dû nous serrer les coudes. Maintenant c’est un bon moment et il faut continuer avec cette même solidarité.

Comment vis-tu le fait d’être confiné pendant tout ce Final 8 ?

Chaque fois que je parle à mes enfants je leur dis qu’ils me manquent mais que papa ne veut pas encore rentrer. Il préfère rentrer lundi avec la médaille. Ce sont des bonnes énergies que nous envoient ceux qui sont restés à Paris. Les supporters, nos familles, ça nous donne de la motivation pour nous battre pendant les matches. On profite sur le terrain, et eux souffrent parfois même plus que nous en nous regardant. Et après, c’est un bonheur de les appeler ou de partager ce bonheur avec eux.