Juan Bernat : «De plus en plus de maîtrise»

Après la qualification en 8es de finale d'UEFA Champions League acquise à Belgrade mardi soir et avant la fin de la première moitié de saison, le défenseur du Paris Saint-Germain dresse un premier bilan de ces derniers mois de compétition, qui a vu le club de la capitale monter en puissance et atteindre ses différents objectifs, et avec la manière !

Juan, quel regard portes-tu sur cette première moitié de saison ?
« Je pense qu'elle est très positive. On a notamment battu le record du nombre de victoires consécutives en Ligue 1 depuis le début de saison. Nous terminons également premiers de notre groupe en Champions League, ce qui était notre objectif. Nous n'avions pas commencer de la meilleure des manières avec cette défaite à Liverpool mais, au final, nous avons rempli notre contrat et nous sommes heureux de la qualification. Nous sommes en tête du championnat, avec treize points d'avance sur le deuxième, et nous terminons premiers de notre groupe de Champions League. Au fil des matches, nous avons su monter en puissance et atteindre le niveau qui est le nôtre. Nous avons montré de plus en plus de maîtrise et c'est très satisfaisant. »

Comment juges-tu la Ligue 1 après six mois de compétition ?
« Il y a beaucoup d'équipes avec de très bons joueurs. Gagner un match n'est jamais facile dans ce championnat. On travaille dur pour ne pas se faire piéger. Nous savons que nous sommes attendus. Les équipes sont toujours à 100% quand ils jouent contre nous, que ce soit à domicile ou à l'extérieur. Cela rend les matches compliqués et jamais faciles. »

Avoir autant d'avance en championnat peut-il être négatif pour la Champions League ?
« C'est un débat qui est toujours présent... Parfois, quand une équipe est largement devant, elle peut perdre un peu de concentration et peut ne pas jouer à 100%, ce qui peut avoir un effet négatif. Mais nous faisons en sorte que cela ne soit pas le cas pour nous. Lors de chaque match, nous sommes concentrés sur l'objectif de gagner, et avec la manière. On ne pense qu'à nous, à notre jeu et à ce que nous souhaitons mettre en place. Nous avons tous le même objectif qui est de donner le meilleur de nous-mêmes, à chaque match et à chaque entraînement. »

Le système de jeu de Thomas Tuchel semble vraiment convenir à ton profil...
« Oui, c'est un système que je connais depuis mon passage en Bundesliga. Il est basé sur le beau jeu, avec la possibilité de jouer des contres rapides et de se créer beaucoup d'occasions. Depuis le début de la saison, nous parvenons à maîtriser de plus en plus ce plan de jeu. On a pu le constater au fil des matches. »

Selon toi,  à ce moment de la saison, le match face à Belgrade est-il le plus décisif ?
« Oui. On savait qu'il serait compliqué. Le groupe était relevé, et Liverpool et Naples n'étaient pas parvenus à inscrire un but là-bas. Nous nous attendions à une grosse opposition, mais je pense que nous avons fait un match sérieux. Nous avons un peu souffert en début de deuxième période, après leur but, mais, au final, nous n'avons pas perdu notre concentration et nous avons su faire la différence pour rester devant jusqu'au coup de sifflet final. »

Le groupe a-t-il douté avant ces deux derniers matches de la phase de groupes ?
« Nous n'avons pas vraiment douté parce que nous savions que nous avions notre destin entre nos mains. Tout ne dépendait que de nous ! On espérait aussi que Liverpool batte Naples sur le dernier match, mais ce n'était pas acquis car que le Napoli a fait une très belle phase de groupes. Mais nous avions en tête le fait de terminer premiers si nous remportions les deux matches qu'ils nous restaient. Contre Belgrade, nous avions un mental d'acier. Nous avons marqué rapidement, ce qui nous a aussi un peu aidé à être rapidement dans le match. Nous avons finalement décroché la première place, et nous en sommes très heureux. »

Les supporters parisiens qui avaient fait le déplacement n'ont cessé de vous soutenir...
« C'est toujours ainsi avec nos supporters. Ils viennent et nous soutiennent de bout en bout, que ce soit au Parc des Princes ou à l'extérieur, ils sont toujours derrière nous. Ils nous ont transmis beaucoup d'énergie, et de force, et nous avons remporté cette rencontre aussi pour eux. »