Quelques jours après les hommes de Luis Enrique en finale de la Ligue des Champions, ce sont ceux de Raul Gonzalez qui ont l’occasion d’écrire une nouvelle page de leur histoire, ce mercredi, contre Istres. À l’occasion de l’avant-dernière journée de Liqui Moly StarLigue, nos Rouge et Bleu ont besoin de livrer un dernier combat pour s’assurer le titre de champion de France. Si un point suffit, ce n’est pas le genre de la maison de se reposer sur ses lauriers, et le club de la capitale compte tout faire pour assurer le spectacle devant son public et être sacré avec les honneurs. Pour cela, il faudra cependant faire preuve de sérieux face à une formation imprévisible qui avait posé beaucoup de difficultés aux Parisiens lors du match aller et qui compte jouer son va-tout pour officialiser son maintien dans l’élite.
Bien décidé à tout faire pour déjouer les plans du club de la capitale, Istres profite d’un certain manque d’efficacité offensive dans les rangs parisiens pour rapidement prendre les commandes (6e : 1-4). Malgré la montée en puissance d’Andreas Palicka, marquée par une première parade sur l’exercice du jet de 7m, Paris est toujours mené (10e : 4-7). Les hommes de Raul Gonzalez se montrent toutefois de plus en plus réalistes, et les buts pleuvent à Coubertin. Tour à tour, Elohim, Kamil et Yahia trouvent le chemin des filets et permettent à Paris d’égaliser (14e : 9-9).
Si ce ne sont pas les bonnes intentions qui manquent, les Rouge et Bleu se heurtent à une formation provençale ultra réaliste dans cette première période. Alternant entre contre-attaques, jeu patient et également, parfois, un zeste de réussite, la formation de Gilles Derot maintient le cap (21e : 12-14). Pas de quoi décourager le club de la capitale cependant, qui redouble d’intensité pour refaire son retard avant la pause. C’est chose faite grâce à l’excellente forme de Dani Baijens, redoutable face à Romain Mathias et déjà auteur de son quatrième but de la soirée (26e : 16-16).
Faisant preuve d’une combativité sans relâche, Paris semble enfin en mesure de calmer les ardeurs provençales. Comme souvent, les ajustements tactiques de Raul font rapidement effet. Tout juste entré en jeu, Jannick Green enchaîne trois parades et permet notamment aux siens de reprendre confiance pour virer en tête dans cette rencontre (28e : 18-16). À l’issue d’une première période passionnante, Paris rentre aux vestiaires avec deux longueurs d’avance face à une valeureuse formation istréenne, après une ultime réalisation d'Elo' sur le buzzer. (30e : 19-17).
MT : Paris accélère en fin de première période et regagne les vestiaires avec 2 buts d'avance après une maladresse de son adversaire du jour qui a bien profité à @PrandiElohim#PSGIST pic.twitter.com/dpvYNokUDB
— PSG Handball (@psghand) June 4, 2025
Dès la reprise, Paris reprend sa marche en avant. Déjà buteur en première période, Noa Narcisse récidive en étant à la conclusion d’une contre-attaque éclair initiée par Dani Baijens (32e : 20-17). D’abord double passeur, Dani retrouve ses instincts de buteur en signant sa sixième réalisation de la soirée pour accroître l’écart dans un début de seconde période à sens unique (35e : 22-18). Même en infériorité numérique, le club de la capitale maintient le rythme et peut compter sur la main de fer de Jannick pour repousser les assauts des provençaux (40e : 27-21).
En manque de réussite depuis le retour des vestiaires, Istres est toutefois loin d’abdiquer. Les Taureaux redoublent d’intensité pour venir percer la défense compacte parisienne. Si elle parvient à reprendre un peu confiance, la formation de Gilles Derot reste distancée à l’orée du dernier quart d’heure (44e : 29-25).
Car cette seconde période résonne peu ou prou avec le dicton d’un pas en avant, trois pas en arrière pour les Violets. Alors qu’il revenait plutôt bien et avait forcé Raul Gonzalez à poser un temps mort, Istres se voit de nouveau puni par un Dani Baijens impitoyable ce soir et auteur d’une superbe inspiration qui finit sa course en lucarne (48e : 30-25).
À l’approche du money-time, le public donne de plus en plus de voix pour encourager les Rouge et Bleu à venir sceller l’issue de cette rencontre. Tout juste rentrés en jeu, David et Wallem s’invitent à la fête (53e : 34-27). Tel le crédo du club de la capitale : Kamil n’entend pas baisser le rythme malgré le résultat plus que jamais acquis et s’offre un doublé pour porter son total à neuf buts. La fête est totale, Coubertin est debout pour chanter à l’unisson et célébrer ses champions qui s'imposent avec la manière (39-31). Intraitable, le club de la capitale s’offre son 12e titre de champion de France.
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Tout juste sacrés, les hommes de Raul Gonzalez donnent rendez-vous à leur public samedi soir à l’occasion de la dernière journée de Liqui Moly StarLigue contre Chambéry. Une rencontre certes dénuée d’enjeu, mais qui sera l’occasion de se retrouver une dernière fois afin de célébrer ce nouveau sacre, de remercier nos joueurs et de rendre hommage à ceux qui partiront à la découverte de nouveaux horizons cet été. Une soirée à ne manquer sous aucun prétexte à Coubertin !
(Crédits : E. Renard/Team Pics/PSG)