Pour boucler mars en beauté

Une semaine après le trio de combattants engagés sur le Grand Chelem de Tbilissi, ce sont cette fois cinq Parisiens qui s’apprêtent à disputer en cette fin de semaine le Grand Chelem d’Antalya. Parmi lesquels Faiza Mokdar (-57kg), Luka Mheidze (-60kg) et Teddy Riner (+100kg), tous les trois vainqueurs du Grand Chelem de Paris en février.

Après les Grands Chelems de Tashkent, où avaient brillé Amandine Buchard (médaillée d’or en -52kg), Priscilla Gneto (médaillée d’or en -57kg) et Margaux Pinot (médaillée de bronze en -70kg) et de Tbilissi (voir plus loin), mais aussi le Grand Prix d’Autriche, et sans oublier les stages internationaux qui ont dispersé les meilleurs combattants tricolores en Ouzbékistan, en République tchèque et au Japon, c’est un mois incroyable en termes de densité qui s’achève sur ce rendez-vous turc.

Walide Khyar (décembre 2023) 3

Une dernière étape du circuit international avant la période consacrée aux championnats continentaux (25-28 avril à Zagreb en ce qui concerne l’Europe) qui aura tout d’un bouquet final au regard du plateau proposé : plus de six-cents inscrits, provenant d’une petite centaine de pays, parmi lesquels, notamment, huit des quatorze titulaires olympiques japonais pour les Jeux de cet été.
Luka Mkheidze (février 2024) 3
Dans ce contexte, il s’agira d’une sortie d’envergure pour les cinq athlètes Rouge et Bleu sélectionnés par l’équipe, en particulier pour les quatre masculins déjà plongés dans leur préparation olympique : Luka Mkheidze (-60kg), Walide Khyar (-66kg), Alpha Djalo (-81kg) et Teddy Riner (+100kg).

Alpha Djalo (février 2024) 1

« Cela va être intéressant de voir leur comportement après cette période intense où nous n’avons pas tellement diminué la charge d’entraînement, pose l’entraîneur principal Damiano Martinuzzi. C’est une bonne manière de rester dans le coup même si l’objectif prioritaire demeure bien évidemment les Jeux, mais aussi, suivant les cas, de se stabiliser ou d’intégrer le top 8 mondial qui assure un statut de tête de série lors du tournoi olympique. » Pour Faiza Mokdar (-57kg) en revanche, c’est dans l’optique de la préparation de ses premiers championnats d’Europe qu’elle évoluera ce vendredi à la Antalya Sport Hall.

Faiza Mokdar (février 2024) 2

Ce Grand Chelem qui servira également de dernière épreuve avant que le comité de sélection ne tranche pour le quatorzième et dernier ticket olympique français, celui des -78kg féminines. En action en Géorgie une semaine avant sa rivale, Audrey Tcheuméo (-78Kg) a achevé sa route en cinquième position, vaincue en petite finale par la championne d’Europe en titre Alina Boehm.

Audrey Tcheuméo (mars 2024)

« J’ai noté de l’évolution au niveau de son attitude de combat, avec de la confiance comme lors de ses deux combats qu’elle remporte facilement, mais nous devons encore poursuivre notre travail pour tout ce qui touche à la gestion de combat, plus compliquée lorsque le chronomètre tourne, analyse Damiano Martinuzzi, avant d’évoquer les parcours abrégés de Martha Fawaz (-57kg) et Luca Otmane (-73kg). « Leurs défaites en éliminatoires sont frustrantes car ils avaient chacun le plan pour vaincre les adversaires qui les ont éliminés, mais n’ont pas réussi à la tenir jusqu’au bout. »

Alexis Renard (mars 2024) 1

Chez les juniors, enfin, le coup d’envoi de la saison internationale a été donné le week-end dernier à l’occasion de la coupe européenne juniors du Portugal, avec une médaille de bronze décrochée par Alexis Renard en -66kg et une septième place obtenue par Kelvin Ray en -60kg. « Nos deux vice champions de France n’ont pas terminé premiers Français de leur catégorie, mais ce n’est que le début de la course en vue des sélections à venir pour les grands championnats. » Dès la mi-avril, ils auront l’opportunité de briller lors de la coupe européenne de Pologne.

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