Paris et Fleury dos à dos
L'équipe féminine du Paris Saint-Germain a concédé un match nul et vierge dans le derby francilien contre le FC Fleury 91, ce mardi, pour le compte de la 12e journée d'Arkema Première Ligue (0-0). Retour sur cette rencontre.
C'est dans l'atmosphère particulière d'un derby francilien que les Parisiennes remettaient le couvert après les fêtes. En déplacement sur la pelouse du FC Fleury 91, l'équipe féminine du Paris Saint-Germain retrouvait la compétition un mois après un succès aisé contre les Vertes de Saint-Etienne (3-0). Pour l'occasion, Fabrice Abriel, qui connaissait bien son adversaire du soir, avait concocté un onze articulé en 4-2-3-1 avec la présence de Marie-Antoinette Katoto à la pointe de l'attaque, soutenue par le trio Traoré-Geyoro-Karchaoui.
Il fallait s'attendre à une bataille de tous les instants contre une équipe essonnienne toujours redoutable dans son arène. Les Rouge et Bleu n'ont pas changé leur approche tactique : confisquer le ballon pour imposer leur jeu. En face, Fleury s'attelait à réduire les espaces pour tenter de piquer en contre après la récupération du ballon. Et à ce petit jeu de dupes, aucune des deux formations n'a eu le dernier mot.
Ce sont bien les Parisiennes qui ont dominé cette rencontre dans tous les compartiments de jeu. Toujours fidèles à leur ADN, les joueuses de Fabrice Abriel ont multiplié les vagues dans le camp essonnien. Marie-Antoinette Katoto a allumé la première mèche sur un service de Grace Geyoro mais notre buteuse a vu le cadre se dérober sur son tir croisé (15e). Les débats se sont ensuite équilibrés, et il a fallu attendre la fin du premier acte pour que les lignes s'étirent un peu mais Constance Picaud veillait au grain dans les buts de Fleury sur la tentative de Sakina Karchaoui (38e).
En quête d'espace pour trouver l'ouverture aux avant-postes, les Parisiennes devaient montrer la même discipline à l'autre bout du terrain. Il est à souligner que nos Rouge et Bleu n'ont pas faibli défensivement, sous l'impulsion d'une arrière-garde sérieuse et appliquée. Et quand l'adversaire prenait notre défense à défaut, Mary Earps provoquait la réussite nécessaire, à l'image de ce tir de Kamczyk repoussé par la barre transversale au retour des vestiaires (47e).
Jusqu'au bout, les joueuses de Fabrice Abriel ont tenté de forcer le verrou essonnien, mais Constance Picaud est resté vigilante face à ses anciennes coéquipières. De Tara Elimbi Gilbert (63e) à Romée Leuchter (84e), en passant par Jade Le Guilly (85e), les Parisiennes ont toutes buté sur l'ancienne gardienne du club de la capitale, qui a multiplié les arrêts pour garder sa cage inviolée. Un scénario frustrant pour nos Rouge et Bleu, à qui il aura manqué un zeste de réalisme dans la finition, malgré 13 tirs et une possession de balle de 65%.
Après cette rencontre disputée, l'équipe féminine du Paris Saint-Germain se contente donc de ce score de parité dans ce derby francilien. Un premier test instructif à l'aube d'une année qui devrait être encore animée. Prochain chapitre sur la pelouse de Croix Blanche Angers, dimanche, pour les seizièmes de finale de la Coupe de France. Une semaine plus tard, les Parisiennes retrouveront le championnat pour un choc au sommet contre l'Olympique Lyonnais, le 18 janvier.