Christophe Galtier : « Investissement et détermination pour l'emporter dimanche »

L’entraîneur du Paris Saint-Germain a répondu aux questions de PSG TV et des médias avant la rencontre de la 34e journée de Ligue 1 face à l'ESTAC Troyes, ce dimanche 7 mai à 20h45 au Stade de l'Aube. Extraits.

Les ressources de l'effectif

« Il y a un forfait de Nuno jusqu'à la fin de la saison, la suspension d'Achraf suite à son deuxième carton jaune. Cela nous pénalise un petit peu avec d'autres absences conjuguées, mais ça fait aussi partie d'une saison, les moments où l'effectif est amoindri. On a un match par semaine. On doit trouver des solutions. On a travaillé dans ce sens-là pour compenser les absences des uns et des autres. Essayer de maintenir aussi une certaine dynamique à l'extérieur parce qu'on est sûrement mieux qu'à domicile. Nous avons travaillé. Je cherchais qui pourrait remplacer à la fois Achraf Hakimi et Nordi Mukiele. Juan Bernat sera disponible sur le côté gauche. On va faire en sorte d'avoir une équipe qui aura beaucoup de dynamisme pour continuer à gagner à l'extérieur. »

La bonne dynamique à l'extérieur

« On a eu des matches différents, je me rappelle après notre élimination à Munich de la victoire acquise dans les dernières secondes à Brest après un grand voyage. On est arrivé à Nice avec du talent mais aussi beaucoup de solidarité à contenir les Niçois. On a fait une bonne première période à Angers, la deuxième était moins bonne. Mais je ne veux pas croire qu'on est plus à l'aise à l'extérieur qu'à domicile. Il y a une obligation de résultats. Est-ce que l'adversaire se livre plus à domicile en nous donnant plus d'espace ? Peut-être, mais ce qui est sûr, c'est qu'on est vraiment dans le sprint, dans la bagarre, et qu'il faut tout faire pour l'emporter dimanche. »

Troyes

« Je ne sais pas comment ils seront dans leur tête par rapport à l'écart de points qu'il y a entre eux et le premier non relégable. Mais c'est le Paris Saint-Germain qui se déplace, c'est toujours comme ça. Il y aura une envie de jouer, de battre le champion en titre. Toutes les équipes qui nous rencontrent sortent souvent le grand match. C'est ce que nous, nous allons faire dans l'investissement, la détermination, et ce que nous allons proposer comme jeu qui est le plus important. Le dernier déplacement était à Angers, qui était quasiment condamné à la Ligue 2. J'ai vu une équipe d'Angers très joueuse, très dynamique, avec l'envie de battre le champion en titre, le Paris Saint-Germain. Troyes va recevoir le champion en titre, les joueurs vont jouer sans aucune pression, dans un stade où il va y avoir du monde. Ils vont vouloir battre le Paris Saint-Germain. C'est à nous d'être plus performants que lors de notre match face à Lorient, et de vouloir gagner. Parce que le bon résultat sera la victoire, et rien d'autre. »

Le sprint final

« Il y a un objectif à atteindre, les joueurs travaillent. Ne croyez pas que les joueurs sont souriants quand on perd un match, que ce soit à l'extérieur, à domicile. J'ai vu la réaction de mon groupe après la défaite de Lorient, j'ai vu le match mais j'ai vu aussi la réaction de mes joueurs en début de semaine et tout au long de la semaine. On est tous concentrés et concernés. On est dans une juste analyse de dire que ce n'est pas suffisant et qu'il y a un titre à aller chercher. Nous avons encore des points d'avance mais le championnat sera difficile jusqu'à la fin. Cette saison est très singulière mais pas qu'en France, en Europe. Je vois dans les autres championnats des champions bousculés comme nous le sommes actuellement. Mais je vois dans la réalité du vestiaire des joueurs consciencieux, et malheureux quand l'équipe perd. »

Les aléas des blessures et des suspensions

« Sur un plan personnel je suis concentré sur mon travail, non pas sur la gestion des matches mais sur l'effectif. Il est malheureusement affaibli par des blessures, des suspensions. Il y a 5 points d'avance mais on a cette saison un deuxième et un troisième qui ont un nombre de points important et qui sont sur une grosse dynamique. On n'a pas le droit au relâchement. Les défaites que l'on a pu subir ne sont pas liées au relâchement, mais à un contexte difficile sur un plan physique, et encore plus difficile lorsque vous subissez match après match des blessures qui vous privent de joueurs importants jusqu'à la fin de la saison. Cela fait partie des moments difficiles d'une saison. Il faut être très unis, se dire les choses, ne pas avoir de non-dits, libérer la parole pour que tout le monde puisse s'exprimer de manière un peu plus libre et pour que tout le monde soit performant avec le même objectif : être champions en fin de saison. »