Presnel arrive au Paris Saint-Germain à 10 ans. Il fait ses classes et ses gammes aux côtés notamment d’autres joueurs qui deviendront des grands noms du football international, comme Kingsley Coman ou encore Mike Maignan. Durant ses années de formation, il remporte l’Al-Kass Cup au Qatar en 2012, l’année de sa création, un tournoi prestigieux disputé chaque année, que le PSG gagnera aussi en 2015 et en 2018.
Mais Presko n’aura pas le temps de remporter l’édition 2015, puisqu’il devient professionnel en 2014 et remporte son premier trophée, déjà, alors qu’il ne dispute pas le Trophée des Champions à Pékin, remporté 2-0 face à l’EA Guingamp. Il est pourtant bien sur la feuille de match, la première professionnelle de sa carrière, et remporte officiellement le trophée.
Ses premiers pas dans la cour des grands se font… au Stade de France ! Il entre et remplace Thiago Motta à un quart d’heure du terme de la rencontre de la 10e journée face à Lens, qui se dispute dans l’enceinte de Saint-Denis. Un petit clin d’œil à sa carrière internationale qui le conduire même vers le sommet du monde quatre ans plus tard…
Avant cela, Kimpembe se fait un nom, sur et en dehors du terrain. Il devient un incontournable du vestiaire, il progresse et réalise des performances solides et régulières lorsqu’il porte la tunique rouge et bleu. Il fait honneur à ces couleurs et ce blason qu’il aime tant, qui l’ont vu grandir et devenir un guerrier. 241 matches disputés au total, le 7e joueur formé au club avec le plus de rencontres jouées (derrière Fernandez, Pilorget, Lemoult, Tanasi, Chantôme et Llacer), et 219 titularisations en tout.
Trois titres de champion de France plus tard, il fait donc partie de l’aventure en Russie qui voit l’Équipe de France glaner sa deuxième étoile mondiale (28 sélections depuis sa première cape), Presnel poursuit sa route et continue de faire l’unanimité chez les supporters parisiens, mais pas seulement. Son sourire et sa bonne humeur sont contagieux, il est un athlète apprécié et qui ne déçoit jamais, de par sa grinta, sur le terrain.
Peu épargné par les blessures, Presko, à l’image de celui qu’il est sur le terrain, ne lâche rien. Il travaille, il cravache, revient, mais il manque plusieurs mois de compétition. Souvent, les observateurs réclament son retour, clament leur envie de revoir notre numéro 3 sur les terrains. Celui qui a porté le brassard de capitaine à 30 reprises doit vivre ce qui deviendra sa dernière saison avec un peu de recul, disputant 2 matches de Ligue 1, 2 de Coupe de France et 1 de Champions League.
Il est tout de même aux premières loges pour vivre le sacre européen du PSG le 31 mai dernier à Munich, comme un accomplissement grandiose, comme une boucle bouclée. Cette photo de lui en larmes aux côtés de Marquinhos qui ne retient pas son émotion non plus, restera à coup sûr comme une des plus belles images de l’histoire du Club. Son Club. Merci Presko !