Vieu, Métifiot et Saparbaev partenaires olympiques

En stage à Soustons (Landes), pour Mélanie Vieu, et à Montpellier (Hérault) pour Hugo Métifiot et Khamzat Saparbaev, les trois judokas Rouge et Bleu s’apprêtent à décoller pour le Japon où ils seront partenaires d’entraînement aux Jeux olympiques. Une expérience unique.

Le décollage aura lieu lundi pour Mélanie. Direction Osaka, avant de rejoindre en bus le camp de base de l’équipe de France de judo, situé à Himeji, à cent kilomètres à l’ouest de la troisième plus grande ville du Japon.

Choisie par le staff pour son sérieux et son investissement, la championne d’Europe -23 ans 2020 des -48kg sera jusqu’au 19 juillet la partenaire olympique de Shirine Boukli, titulaire tricolore de la catégorie. « Cela va être un moment incroyable dont je veux m’imprégner au maximum dans l’optique de 2024, où je compte fermement être la titulaire. Je serai particulièrement attentive aux habitudes et routines des sélectionnés pour ces JO durant ce séjour, pour capter ce dont je pourrais m’inspirer pour être encore meilleure, que ce soit sur la récupération ou l’alimentation par exemple. »

Khamzat Saparbaev (mars 2020)

De son côté, Khamzat Saparbaev s’envolera pour le pays du Soleil Levant le 15 juillet. Le double vainqueur des test-matches nationaux juniors/seniors (en décembre et mars dernier) en -100kg restera jusqu’au bout puisqu’il sera le partenaire privilégié, y compris le jour de la compétition, d’un autre Parisien… un certain Teddy Riner. « C’est la première fois que je vais aller au Japon. J’adore voyager, découvrir de nouveaux pays. Je suis donc très content de partir. Mais le plus important reste évidemment d’être au service de Teddy. S’il remporte son troisième titre et entre encore plus dans l’histoire du judo, alors ça sera tout simplement incroyable pour moi d’avoir eu une toute petite place dans cet exploit fantastique », s’enthousiasme le jeune colosse.

Hugo Métifiot (mai 2021)

Responsable du haut niveau au sein du club, Nicolas Mossion résume l’état d’esprit de ses trois athlètes. « Ils vont découvrir l’ambiance de l’évènement auquel tous les judokas rêvent de participer. Un moment qui va leur servir à prendre des repères, les motiver aussi à travailler toujours plus pour que, la prochaine fois, ce soit eux qui défendent les couleurs de notre pays lors de cette compétition. » Un goût de Paris 2024 assurément…