Sandrine Martinet en piste pour un cinquième podium

Habituée mais pas rassasiée. Si c’est en taulière que la super-légère malvoyante s’avance sur ce grand rendez-vous à domicile, aucune chance de la voir prendre la compétition à la légère. « Aucune édition ne se ressemble, et ce sera encore le cas cette fois, qui plus est devant le public français, la famille, dont ma fille qui n’avait pas pu venir me voir à Tokyo, et les proches. Cela promet d’être extraordinaire ! Il va falloir réussir à se transcender pour prendre du plaisir sur le tatami et tout donner pour ne rien regretter. Plus les années passent et plus le challenge devient difficile, du fait notamment de l’augmentation du niveau international, mais c’est aussi ce qui est grisant selon moi. J’ai la chance d’avoir pu me préparer dans d’excellentes conditions, donc j’arrive aussi avec de la confiance en mon potentiel. »
Elles seront huit à combattre dans sa catégorie des J2 -48kg, parmi lesquelles la Kazakhstanaise double championne du monde en titre Akmaral Nauatbek, placée dans le haut de tableau et que Sandrine ne pourra donc rencontrer qu’en finale. Pour cela, elle devra au préalable prendre le meilleur sur l’Allemande Isabell Thal, qu’elle a battue en petite finale du Grand Prix IBSA d’Antalya en avril dernier, puis celle qui sortira victorieuse du quart de finale opposant la Chinoise Li Liqing à la Suissesse Carmen Brussig. Deux compétitrices que la combattante Rouge et Bleu connaît parfaitement.