Prolonger l’hégémonie à Laval
Sacré chez les féminines comme chez les masculins l’an passé à Villebon-sur-Yvette, le PSG Judo remet ses titres en jeu ce week-end en Mayenne. Avec la ferme intention de les conserver une saison de plus.
La routine est désormais rodée du côté du collectif Rouge et Bleu, réuni pendant trois jours en Essonne pour serrer les rangs avant de partir à la défense de ses deux couronnes nationales obtenues l’année dernière samedi (masculins) et dimanche (féminines). « Du fait des calendriers et des sollicitations des uns et des autres, c’était un rassemblement nécessaire pour reconnecter tous nos combattants avec les objectifs du club, analyse Nicolas Mossion, responsable du haut niveau. Passer du temps ensemble permet toujours de créer davantage de lien et de cohésion, deux éléments fondamentaux lors d’une épreuve par équipes. Le contexte n’était pas idéal pour nous, avec notamment nos six mondialistes à peine rentrés de Doha qui avaient, médaille ou non à clé, un grand championnat à digérer. Mais les choses se sont faites naturellement, et tout le monde apparaît motivé pour rééditer notre performance de 2022. » « Entre ceux qui n’ont pas fait les mondiaux et qui ont une folle envie d’aller chercher à nouveau ces deux titres et nos leaders qui ont la défaite pour horreur, nous pouvons être rassurés quant à l’engagement que tous mettront sur les tapis ce week-end », renchérit Florent Urani, entraîneur du groupe élite.
Un doublé qu’il faudra cette fois aller chercher avec le statut d’équipes à abattre pour les deux formations parisiennes. « Comme nous savons pertinemment que nous serons attendus à Laval, nous n’avons pas eu besoin de le répéter aux athlètes, conscients de la tâche qui nous attend sur ces deux jours de compétition. Et même si nous devons déplorer quelques absences pour blessure, comme nos piliers Faiza Mokdar et Luca Otmane, nous restons compétitifs pour récidiver. » Et ainsi rejoindre le Levallois SC, dernier auteur d’un tel double doublé en 2009 et 2011 (il n’y avait pas eu d’édition en 2010, NDLR), avec un certain Teddy Riner dans ses rangs. Autre signe qui laisse augurer d’une belle fin de semaine pour le club de la capitale, c’est à Laval que le PSG Judo avait décroché le premier titre de champion de France de son histoire avec ses masculins le 21 décembre 1997.
L’EFFECTIF DU PARIS SAINT-GERMAIN JUDO POUR LES CHAMPIONNATS DE FRANCE SENIORS PAR ÉQUIPES PREMIÈRE DIVISION :
Équipe féminine : Amandine Buchard (-52 kg), Mélanie Vieu (-52 kg), Martha Fawaz (-57 kg), Lili Nguyen (-63 kg), Clara Wentzler (-63 kg), Marie-Ève Gahié (-70 kg), Juliette Diollot (-70 kg), Romane Dicko (+70 kg)
Équipe masculine : Benjamin Gomes (-66kg), Driss Masson-Jbilou (-66kg), Bastien Jenner (-73kg), Arnaud Aregba (-81kg), Alpha Oumar Djalo (-81kg), Eniel Caroly (-90kg), Alexis Mathieu (-90kg), Teddy Riner (+90kg), Khamzat Saparbaev (+90kg)