Marie-Ève Gahié : « Assez sereine quant au travail entrepris »

À Podgorica, tu vas prendre part à tes neuvièmes championnats d’Europe seniors. Qu’en attends-tu ?
Comme d’habitude, je vais m’y présenter avec l’envie d’aller chercher un titre, avec pourquoi pas la sélection pour les championnats du monde de juin en prime. Mais chaque chose en son temps, avançons combat après combat et nous verrons bien ce qui se présentera ensuite.

Qu’as-tu retenu de ta première expérience olympique ? Que vas-tu en garder pour la suite de ta carrière ?
Même si cela fait partie des gros échecs de mon parcours, j’en garde beaucoup de positif car il s’agissait de la compétition à laquelle je voulais participer depuis très longtemps. Désormais, c’est du passé, j’essaie d’avancer, pour rebondir et revenir plus forte. Avec le club, j’ai repris assez vite l’entraînement dans la perspective de la Champions League, et j’ai été contente de renouer avec la compétition lors du Grand Chelem de Paris.

Quels axes de travail as-tu ciblés pour cette nouvelle olympiade ?
C’est une question vaste ! Il y a constamment matière à s’améliorer à l’entraînement, et l’arrivée du nouveau staff national va aussi m’apporter ce regard extérieur que je vois d’un bon œil. Cela ne peut que m’être bénéfique après toutes ces années déjà passées dans le haut niveau. Le retour de Lucie Décosse (nommée responsable de l’équipe de France féminine, NDLR), qui a combattu dans ma catégorie, va être notamment un plus car elle est gauchère et c’est un profil contre lequel je dois encore progresser. À côté de cela, si je parviens aussi à améliorer mon travail au sol, à être plus posée à la prise de garde, je pense que l’on ne sera pas mal (sourire) ! Au regard de ce que j’ai entrepris sur le tapis depuis plusieurs mois, je suis assez sereine, et je vais faire en sorte que cela se voit dès ces championnats d’Europe.