Les judokates parisiennes sont en stage à Montpellier

Alors que les masculins entament leur deuxième semaine à Houlgate (Calvados), les sept féminines du PSG Judo ont, elles, débuté leur premier stage national lundi dernier à Montpellier (Hérault) avec les meilleures Françaises, dont les titulaires pour les prochains championnats du monde.

Tout le gratin du judo féminin est au CREPS de Montpellier depuis lundi après-midi. Parmi cette élite française figurent nos judokates parisiennes : Habi Magassa, Faiza Mokdar, Mélanie Vieu, Ophélie Vellozzi, Laura Espadinha et Carla N’Zossi Elecka. Mokdar, triple championne de France 2018 (cadets, juniors, seniors) et récente vainqueur de la coupe d’Europe juniors d’Autriche en -52kg et Habi Magassa, médaillée de bronze aux championnats de France juniors 2018 en -78kg détaillent le programme de ce premier stage qui s’inscrit dans la préparation des championnats du monde seniors qui auront lieu fin août à Tokyo : « Le stage dure deux semaines. Nous avons généralement deux séances de judo par jour. Cela alterne entre randori (combats d’entraînement), séances de nage-komi (projection de son partenaire sans résistance), séances techniques, et combats uniquement pour les titulaires aux championnats sur monde sur une surface de combat chacune (il y en a six au CREPS de Montpellier, NDLR), comme en compétition. Enfin, nous avons des séances de préparation physique. »


Entraîneur du PSG Judo, Nicolas Mossion a fait le déplacement en terre héraultaise pour avoir un œil sur sa jeune garde. « C’est l’occasion de voir où en sont les filles, notamment celles qui vont bientôt combattre à la coupe d’Europe juniors de Berlin, dernier tournoi de sélection avant les championnats d’Europe, qui aura lieu le dernier week-end de juillet (Faiza Mokdar en -52kg, Ophélie Vellozzi en -57kg, Laura Espadinha est, elle, première remplaçante en -52kg, NDLR). Ensuite, de finaliser le recrutement pour la saison à venir en échangeant en face-à-face avec les judokates susceptibles d’être au PSG la saison prochaine. Après, très concrètement, sur le tapis, je n’ai le droit d’assister qu’aux séances de randori, comme tous les entraîneurs de club. Mais on débriefe tous ensemble systématiquement après chaque entraînement. » On vous l’a promis : l’été sera chaud côté PSG Judo !