Jérémy Clément : « Paris, un club mythique »

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Il a porté le maillot parisien de 2007 à 2011, après avoir été formé à Lyon et joué pour le club rhodanien trois années. Jérémy Clément évoque ses souvenirs à Paris avant le choc de la 6e journée entre le Paris Saint-Germain et l'OL.

Jérémy, avec le recul, quel regard portez-vous sur vos années parisiennes ?

Ces années parisiennes ont forcément été riches en émotions. Quand on fait le bilan, ce sont des titres gagnés, un maintien assuré à la dernière journée contre Sochaux. Donc oui, ce sont des années qui ont vraiment été trépidantes. C’était top d’avoir joué dans un si grand club avec une si belle ambiance au Parc. Je me dis aujourd’hui que j’ai eu beaucoup de chance d’avoir joué dans ce club parce que c’est un club mythique, à part. Je ressens beaucoup de fierté aussi. Et quand on a joué à Paris, on reste toujours un supporter et un éternel ambassadeur du club. Et puis, ça m’a permis de rencontrer de belles personnes, qui sont devenues des amis. De vivre dans une ville extraordinaire. Ce n’est que du positif !

En 2008, vous égalisez contre Saint-Étienne au Parc et vous offrez au PSG une chance de maintien. Quels souvenirs en gardez-vous ?

Je m’en souviens, évidemment ! Et en plus, c’était le dernier match de Pedro (Miguel Pauleta). Encore une fois, c’était une soirée riche en émotions. Moi qui ne suis pas un habituel buteur, je marque contre Saint-Étienne, du pied droit. C’était la folie ! On jouait le maintien et je score dans les dernières minutes de jeu. Ça a été comme une libération. Et l’idée qui dominait ce soir-là, c’est que Pedro sorte sur une bonne note. De lui offrir une belle fête. Est-ce qu’on a eu le supplément d’âme pour un joueur énorme, hors-pair ? Oui, j’imagine… C’était une très belle soirée, avec toujours cette ambiance complètement folle.

Quel est votre plus beau souvenir à Paris ?

Je garde vraiment beaucoup de très bons souvenirs de toutes ces années parisiennes. Avec Paris, j’ai eu la chance de faire pas mal de finales, en Coupe de France et de la Ligue. Et de gagner cette finale de Coupe de France contre Monaco en 2010, ça reste un de mes meilleurs souvenirs.

Avez-vous un souvenir d’un match contre Lyon, qui à l’époque, dominait les débats en Ligue 1 ?

Oui, c’est une autre finale de Coupe de France en 2008. Lyon venait de remporter le championnat. Nous, on avait gagné la Coupe de la Ligue. Et on s’était sauvés la semaine précédente. Et on fait un super match. À la fin, tout le monde avait été unanime, on méritait de gagner, on avait vraiment été meilleurs que les Lyonnais, on les avait dominés dans le jeu mais malheureusement, on a perdu sur un but de Govou. Lyon a été plus réaliste ce soir-là.

Il semblerait qu’une éventuelle carrière d’entraîneur ne vous déplairait pas ?

Je suis aujourd’hui l’entraîneur de Bourgoin-Jallieu en N3. J’ai fini de passer l’année dernière mon diplôme, le D.E.S, qui permet d’entraîner jusqu’en N2. C’est quelque chose qui me plait et je pense qu’il est important de faire les choses avec plaisir, avec passion. J’aime les relations humaines, j’aime le côté un peu management. Pour l’instant, ma reconversion s’oriente de ce côté-là. Je suis très épanoui, je suis revenu dans ma région d’origine avec ma famille. Même si j’ai plein d’autres projets !