Hugo Lamy : « Paris est ma deuxième famille »

Auteur d'une saison pleine en championnat et en Youth League, le jeune défenseur U19 revient au micro de PSG TV sur sa relation avec son coach Papus Camara et évoque ses ambitions : extrait.

Salut Hugo, peux-tu te présenter pour ceux qui ne te connaissent pas encore ?

« Je suis né à Lagny sur Marne dans le 77. J'ai commencé le football à l'âge de quatre ans à Val de France dans la ville de Montauban. Ensuite, étant donné que mon père était le coach de l'US Torcy, j'ai démarré là-bas et j'y ai joué cinq ans. Après, j'ai rejoint la préformation à Paris. J'ai signé mon premier contrat professionnel en juin dernier et je continue ici au Paris Saint-Germain. C'était un vrai objectif et une grande fierté pour moi. C'était un rêve depuis tout petit de jouer pour le club de la capitale. »

Collectivement, vous semblez aussi très soudés dans le vestiaire. Quel regard portes-tu sur cette équipe U19 ?

« Entre nous, si dans le vestiaire, on a de bons liens tous ensemble, on aura envie de jouer les uns pour les autres sur le terrain, de créer des liens ensemble. C'est très important. Cette saison, on a fait des longs déplacements en Youth League, on s'est qualifiés en faisant une belle campagne… Cela soude encore plus. Mais après, ce qui est dommage, c'est d'être performant en Youth League et un peu moins en championnat. Il faudrait qu'on essaie d'être performant partout pour essayer de survoler le championnat et continuer sur notre dynamique européenne. » 

Ressentez-vous une certaine pression en portant le maillot du Paris Saint-Germain ? 

« Tout d’abord, on est fiers ! Après, on sait qu'on est la bête à abattre. On sent qu'on est les premières cibles à faire tomber. C'est excitant lorsque l’on joue en match parce qu'on se dit qu'on a un statut à assumer. Donc, finalement, on a une petite pression mais on arrive à la gérer et on joue comme ça.

On est très généreux tous ensemble et très solidaires. On donne beaucoup, après il y a aussi le talent de chacun qui fait que l'on arrive à remporter des matches. Mais je pense que c'est la générosité, la communication et la cohésion qui font notre force. On est un collectif. »

Est-ce que le fait de se connaître depuis que vous êtes très jeune aide à la cohésion ? 

« Forcément, ça aide, sur le terrain. On se comprend mieux vu qu’on a grandi ensemble, on se connaît plus. Sur le terrain, quand tu vois ton pote un peu en difficulté, tu as envie de l'aider tout de suite. On est donc très solidaire sur ce point. 

Je sais que lorsque l’on joue ensemble, il y a Warren (Zaïre-Emery) avec qui j'ai une super bonne connexion et Ismaël (Gharbi) aussi, même si on joue un peu à l'opposé. Sur les centres par exemple, j'essaie de le rechercher parce qu'on a une bonne connexion également. »

Tu cites Warren et Ismaël, deux joueurs qui évoluent souvent avec les pros. Est-ce que tu essayes de profiter de leur expérience ? 

« Oui, j’essaie de beaucoup parler avec eux sur ce que le groupe pro attend d’eux et j’essaye d’en tirer des enseignements, de le retranscrire sur le terrain pour moi aussi aller toucher le monde pro. On parle beaucoup de ce que le coach demande. Ça me challenge forcément sur ça. »

Justement, du côté de la formation, quelle relation entretiens-tu avec le coach des U19, Papus Camara ? 

« J’essaye d’échanger un maximum avec lui. On a un coach qui a fait une grande carrière, qui a joué beaucoup de matches avec Paris, et avoir un coach comme ça, ce n’est que bénéfique pour nous. On a forcément envie de lui demander plein de conseils pour aller au plus haut niveau. 

On a une très bonne relation, il est très compréhensif, nous permet de parler de foot comme de choses plus personnelles. C'est un vrai mentor, un autre père. »

Tu parles vraiment de Paris comme de ta seconde famille finalement…

« Oui, c'est pour moi ma deuxième famille, parce que je vis plus avec les coéquipiers qu'avec ma famille. C'est donc une deuxième famille et on a envie que tout se passe bien. »