Gomes, Otmane et Caroly engrangent
En parallèle du Grand Chelem de Paris, cinq combattants parisiens étaient également à pied d’œuvre ce week-end à Dubrovnik, lors de la coupe européenne seniors de Croatie. Pour trois médailles ramenées en France.
Accompagnés de Julien Boussuge, entraîneur haut niveau, cinq seniors masculins avaient fait le déplacement à Dubrovnik samedi et dimanche derniers : Antony Duporge (-60kg), Bastien Jenner (-66kg), Benjamin Gomes (-66kg), Luca Otmane (-73kg) et Eniel Caroly (-90kg). Vainqueur il y a peu du tournoi international de Marseille, Benjamin Gomes se hissait à nouveau en finale samedi, pour sa seule défaite du jour, tandis qu’Antony Duporge, pour sa première sortie internationale en seniors, s’inclinait d’entrée face au futur vainqueur de la catégorie avant de remporter deux combats de repêchages et finalement se classer septième. « Mon panel technique a beau être encore trop restreint, je pense avoir souvent réussi à m’imposer dans la prise d’initiative. Il s’agissait de ma première expérience à ce niveau et je sais que ce genre de compétitions va m’aider à progresser. »
Si Bastien Jenner ne parvenait à se classer malgré un premier tour victorieux, Luca Otmane (tout à droite ci-dessus) se parait de bronze pour son retour à la compétition après plus d’un an et demi d’absence due à la crise sanitaire ainsi qu’à une opération au genou. « Je suis un peu frustré car je me fais disqualifier en demi-finale. Je pense que c’est une erreur de concentration, sans doute due au fait que je manquais un peu de repères en compétition. Cela reste positif, car il faut prendre cet évènement comme une préparation avant l’open européen de Malaga la semaine prochaine et, surtout, les championnats de France individuels et par équipes (12-13-14 novembre) qui restent la priorité. »
Le lendemain, il était imité par Eniel Caroly (tout à droite ci-dessus), déjà médaillé de bronze lors de l’open européen de Bosnie-Herzégovine fin septembre. « Je suis content car j’ai fait pas mal de combats (quatre au total), mais il faut que j’améliore encore mon engagement et la précision de mon kumikata (la saisie, NDLR). » À l’heure du bilan, Julien Boussuge se veut à la fois positif mais aussi exigeant. « il y a certes trois médailles sur cinq engagés, mais Benjamin, Luca et Eniel avaient les capacités de faire mieux. Cela reste un bon tournoi de préparation et de prise d’informations pour eux quant aux axes de travail à mettre en place. »