10 ans de QSI : ces visages qui ont marqué la capitale

En ce mois de juin 2021, le Paris Saint-Germain célèbre les dix ans de l'arrivée de Qatar Sports Investments à la tête du club. L'occasion pour PSG.FR de revenir sur les grands hommes qui ont marqué la dernière décennie.

Forcément, il serait difficile de résumer dix années traversées par le Paris Saint-Germain en quelques lignes, et compiler tous ceux qui ont su laisser leur empreinte le jeu du club, fait chavirer le cœur de ses supporters, et joué avec les émotions des plus grandes soirées.
Plus de 70 recrues, venues des quatre coins du globe et d’une vingtaine de pays différents pour faire briller la Ville Lumière, sublimer des compétitions, et fait taire les stades les plus volcaniques.
Qu’ils y aient connu leurs premiers émois ou qu’ils lui aient offert leurs dernières sueurs, qu’ils aient révolutionné le football Rouge et Bleu, qu’ils aient éclos en son sein comme une trentaine de titis, ou qu’ils aient su exporter le savoir-faire de la formation dans les plus grandes écuries : ils ont tous marqué à tout jamais la chronologie du Paris Saint-Germain.


Parmi les visages les plus emblématiques, difficile de ne pas citer Zlatan Ibrahimovic. Arrivé en 2012, le natif de Malmö a laissé une empreinte indélébile sur le championnat français, s’offrant 11 trophées, trois titres de meilleur joueur de Ligue 1, un total ahurissant de 156 buts et même une place dans le dictionnaire. Puissant, incontestable, conquérant, Ibra a baladé son mètre 94 sur les terrains, devenant le meilleur buteur de l'histoire du club sur une saison avec 50 buts en 2015-2016. Un pari réussi pour crédibiliser les ambitions des nouveaux dirigeants dans le paysage footballistique.

Mais avant lui, il y a aussi pléthore de recrues. Plus discrètes, mais non moins marquantes. À l’arrivée de QSI à l’été 2011, ce sont pas moins de 9 joueurs qui ont paraphé un contrat dans la capitale, à l’instar de Blaise Matuidi ou de Javier Pastore. Le premier est Français, venait de Saint-Etienne et incarnait le talent issu de la Ligue 1. Trois poumons, une abnégation de tous les instants, et un amour du maillot qui en ont fait la fierté du club pendant 6 saisons. Le second est Argentin, et avait traversé les Alpes pour construire des nouveaux petits ponts sur la Seine. De la magie dans les crampons, des passes à filer des frissons, et Pastore avait conquis la capitale, laissant flotter dans l’air quelques instants inoubliables, à l’image de son but contre Chelsea en 2014.



Et puis, l’hiver suivant a aussi vu son lot de joueurs renommés poser leurs valises à Paris, comme un souffle nouveau. Thiago Motta et Maxwell en ont été l’incarnation parfaite. L’Italien, référence inimitable au milieu de terrain, a offert au club l’intelligence de jeu et le talent des plus grands. Le Brésilien, venu du FC Barcelone, reste encore à ce jour l’un des latéraux les plus talentueux, humbles et professionnels que le club n’ait jamais connu.


Durant le mercato 2012-2013, aux côtés du géant suédois, c’est une avalanche de personnalités qui sont encore venu faire scintiller l’écusson. Du rire de Lucas Moura à la folie d’Ezequiel Lavezzi, cette saison-là a aussi signé les derniers adieux de David Beckham sur un rectangle vert et la signature de l’un des plus grands défenseurs de l’ère QSI : Thiago Silva. Immense capitaine qui a porté fièrement le brassard pendant 8 saisons et redonné à la défense centrale ses lettres de noblesses, « O Monstro » a neutralisé toutes les attaques adverses et emmené dans son sillage la passion des virages.

Impossible, de ne pas citer Marco Verratti, bijou déniché dans son village natal de Pescara, rapidement devenu le grand chouchou des supporters et l’un des plus grands talents de la Ville Lumière. Et puis, au-delà de son talent et de son audace, l’international italien est aussi devenu l’un des joueurs les plus capés de l’histoire du Paris Saint-Germain, et celui y ayant disputé le plus de matches européens.

Les années qui ont suivi ont toutes vu émerger leur lot de talents. Marquinhos, digne héritier de Silva, en est l’illustration, devenant à Paris une référence mondiale à son poste. Un enfant d’adoption de la capitale, prête à rugir avec lui. Et comment résumer Edinson Cavani à quelques lignes ? Le Matador, meilleur buteur de l’histoire parisienne, a marqué au fer rouge le club de sa grinta inimitable, de sa relation passionnée avec le public, et de ses buts en bataille. On se rappelle, aussi, des arrivées bouillonnantes de Gigi Buffon ou de Dani Alves au milieu d'une foule éprise, marquant l'histoire des uns dans la grande histoire de tous.


Et puis, cette décennie nous emmène jusqu’à l’équipe actuelle, où l’expérience côtoie la jeunesse, où le talent tutoie l’audace. Difficile de ne pas citer Presnel Kimpembe, ambassadeur du centre de formation, titi biberonné à l’amour du maillot, ou Angel Di Maria, passé maitre dans l’art de délivrer des caviars, devenant le meilleur passeur de l’histoire du club en 2021.

À l’autre bout du terrain aussi, il y a eu des étincelles. Un CV vertigineux, une main de fer dans des gants de velours : Keylor Navas a su cocher toutes les cases d’un mariage parfait. Impérial entre les poteaux, puissant dans les airs, autoritaire sur le rectangle vert, le natif de San Isidro a su offrir à la capitale une sérénité sans pareille dans les plus grands rendez-vous.


Et puis, parmi la constellation de joueurs venus peupler le vestiaire parisien, certains ont su repousser toutes les limites. Le joga bonito d’un Neymar Jr venu éclairer la dame de fer en est l’illustre exemple. Le n°10, au pied soyeux et au déhanché diabolique, n’a eu de cesse d’éclabousser les terrains de ses dribbles de génie. À ses côtés, l’enfant de Bondy, Kylian Mbappé, n’a cessé de grandir pour devenir celui qui touche les sommets, chatouille les records et répond à l’exigence par la performance. Des joueurs d’une autre galaxie, comme le marque page d’une décennie brodée par le talent, l’exigence et l’amour du cuir.