Raul Gonzalez : « même si notre chance est infime, elle existe »

À la veille d'un quart de finale retour capital face à Kielce en Ligue des Champions, Raul Gonzalez nous a livré son opinion sur le match aller et sur ce qu'il faudra faire pour réaliser l'exploit.

PSG.FR : comment est-ce que vous analysez le match aller à Kielce ?
Raul Gonzalez : « C’est encore très difficile de revenir sur cette rencontre…Jusqu’à présent nous étions plutôt contents de nos résultats. Nous venions de battre Montpellier à domicile avec 7 buts d’avance (33-26), presque tous les feux étaient au vert. Mais à Kielce, rien ne s’est passé comme prévu. Notre défense n’a pas été à la hauteur, notre attaque non plus. On a essayé de changer des choses en cours de match, mais même ça, ça n’a pas fonctionné. Ça a été un match catastrophique. »

Comment as-tu vécu cette semaine de préparation en vue du match retour ?
« J’ai passé la semaine la plus difficile depuis que je suis arrivé à Paris. Je ne m’attendais pas un tel résultat à Kielce. Bien-sûr, je ne m’étais pas dit que ça allait être une partie de plaisir, que nous allions gagner largement en Pologne. Je savais que l’on pouvait aussi s’incliner. Mais pas de cette manière…
C’est la première fois que je suis dans cet état là et dans cette position. Mais il faut se battre jusqu’à la fin, même si notre chance est infime, elle existe et il faut tout faire pour réaliser l’exploit. »

Que faudra-t-il faire pour renverser la situation et se qualifier pour le Final4 à l’issue du match retour ?
« Nous avons une seule idée en tête : faire le meilleur match de notre saison. Si on veut avoir la chance de se qualifier pour le Final4, on n’a pas vraiment le choix. On sait que Kielce ne nous fera aucun cadeau. On l’a vu à l’aller, cette équipe a un effectif de très grande qualité avec des joueurs comme Karalec, Cindric, Dujshebaev, Aguinagalde… Si on leurs laisse la possibilité d’être au même niveau qu’en Pologne, on n’aura aucune chance. On va aussi devoir jouer sans se préoccuper du score et évoluer à notre vrai niveau pendant 60 minutes, comme on l’a déjà fait à plusieurs reprises cette saison. »