Nikola Karabatic : « Notre destin entre les mains »

Après le choc du weekend dernier à Montpellier (31-30), le Paris Saint-Germain Handball enchaîne immédiatement avec un autre gros morceau de Liqui Moly StarLigue, lors de la 15ème journée, sur le parquet de Nantes. Nous avons discuté de ce calendrier très relevé, avec l’arrière gauche des Rouge et Bleu, Nikola Karabatic.

Malgré la défaite face à Montpellier, es-tu satisfait de votre prestation ?

« C’est frustrant… Je ne dirais pas qu’on a fait un bon match. Mais à l’extérieur, ce n’est jamais facile. On maîtrise le match et le score. On mène quasiment tout le temps et perdre d’un but, en fin de match dans ces conditions, ça laisse un goût amer. Mais c’est comme ça… On savait que ce serait difficile de s’imposer à Montpellier. Ça ne change rien dans notre motivation et notre confiance en nous. »

Justement, avant d’affronter Nantes, vous n’êtes qu’à deux points de Montpellier, en n’ayant perdu que d’un but là-bas. Ce n’est donc pas une si mauvaise opération ?

« On est trois clubs au coude-à-coude et on a tous perdu des points quelque part. Quoi qu’il se passe à Nantes mercredi soir, on ne sera pas loin et on aura l’avantage de jouer les matches retour à la maison. Ce sont des rencontres bonus qui pourraient nous permettre de prendre un ascendant sur notre adversaire, mais le fait de perdre n’hypothèque rien du tout. »

Cette série de fin d’année à Montpellier et à Nantes n’est pas déterminante ?

« Elle peut l’être si on gagne ces matches. Mais si on les perd, on n’est pas hors de la course au titre. Nous avons toujours les matches retour avec notre destin entre les mains. »

C’est un avantage de jouer ces deux adversaires d’abord à l’extérieur ?

« Pas forcément… Les enchaîner de cette manière, face à deux concurrents au titre, surtout à ce moment de la saison, c’est difficile. Si on ne gère pas bien une défaite, ça peut être difficile de rejouer immédiatement à l’extérieur. Mais c’est comme ça. Nous sommes heureux de jouer dans de belles salles avec beaucoup de public ! »

Jouer devant des salles pleines à l’extérieur, face à des adversaires qui donnent tout, c’est un peu votre quotidien ?

« Quand on se déplace, c’est toujours rempli. Mais la particularité de Montpellier et Nantes, c’est que ces deux équipes ont de très grandes salles. On n’a pas l’occasion de jouer tous les jours devant 10 000 spectateurs. »

Face à Nantes, tu t’attends au même type de match que face à Montpellier ?

« Il y aura beaucoup d’intensité. C’est le dernier match avant la pause internationale, donc les deux équipes vont être à bloc. Nantes sera très motivé et très agressif, devant son public. C’est une belle équipe, qui nous a battus au Trophée des Champions (33-37). Leur parcours en championnat et en EHF Champions League les met en confiance. Ça va être un gros match. »

Avant d’affronter Nantes, quel bilan tires-tu de cette première partie de saison ?

« Globalement, c’est plutôt positif. Surtout en EHF Champions League. Malgré notre défaite contre Magdeburg (33-37), on reste dans les deux premières places du groupe et on est très bien placés. C’est très positif, car ce n’était pas acquis dès le début. En championnat, c’est bien, sans être extraordinaire. On a montré certaines limites, mais qui n’ont pas été rédhibitoires. Après avoir perdu à Toulouse (35-27), on a su rebondir. »

(Crédits : J.Azouze/PSG)