La coupe pour Paris

Samedi soir, entre ses deux quarts de finale d’EHF Champions League (face à Kiel), le Paris Saint-Germain Handball avait l’occasion de soulever son premier trophée de la saison : la Coupe de France. Cette année, cette compétition n’a pas offert de tour préliminaire, mais a emmené les équipes occupant les deux premières places de Lidl StarLigue en finale. Ainsi, les Rouge et Bleu, leaders du championnat, affrontaient leur dauphin, Montpellier (recordman de l'épreuve avec 13 titres), au Palais des Sports Robert Oubron de Créteil. Cette affiche était la troisième du nom à ce stade du tournoi. Les deux premières avaient été remportées par les Héraultais (2013 et 2016).

Le MHB démarre bien la rencontre, grâce à l’efficacité de ses ailiers, Yannis Lenne et Hugo Descat (4’ : 4-1). Mais après un petit round d’observation, le Club de la capitale règle ses problèmes défensifs et revient à coups de contre-attaques (7’ : 5-5). Cette opposition, déjà prometteuse sur le papier, répond aux attentes et propose des débats très équilibrés (10’ : 7-7). Les deux formations se répondent du tac-o-tac et l’écart ne bouge plus, dans une entame de match plus qu’indécise (13’ : 10-10).

Les défenses sont obligées de commettre la faute pour stopper la ligne offensive adverse. Mikkel Hansen, toujours adroit aux 7m, en profite pour donner l’avantage à Paris (15’ : 10-11). Mais l’agressivité des deux arrière-gardes dépasse parfois les règles du jeu et les deux minutes pleuvent. Vincent Gérard, auteur d’une magnifique double parade devant ses coéquipiers de l’équipe de France, Valentin Porte et Descat, compense l’infériorité numérique parisienne (17’ : 11-12). Il réussit une très belle première période et fait déjouer l’attaque héraultaise en la forçant plusieurs fois à louper le cadre. Une réussite qui contamine notre attaque et les Rouge et Bleu voient leur avantage grimper à +3 (23’ : 13-16).

Parmi les hommes forts de ce premier acte, on retrouve Elohim Prandi. En plus d’user de sa puissance pour faire trembler les filets, l’arrière gauche parisien se met aussi en évidence de l’autre côté du terrain. Il provoque plusieurs passages en force et contre des tirs adverses (28’ : 14-18). C’est d’ailleurs toute la défense qui répond présente dans ce combat physique et qui permet à Paris de mener de trois longueurs au repos.

La seconde période débute bien, avec un doublé de Nedim Remili et une avance parisienne qui passe à +5 (32’ : 15-20). Mais les Montpelliérains connaissent aussi des temps-forts et relancent la partie (35’ : 18-20). Il faut la puissance de Mikky pour les repousser dans leurs retranchements (39’ : 19-22). Toujours aussi solides défensivement, les hommes de Raul Gonzalez laissent passer l’orage et reprennent un matelas confortable, après un récital offensif de Dylan Nahi, alors que le money-time approche à grands pas (42’ : 20-24).

Encore une fois, la partie est encore loin d’être gagnée après une nouvelle belle séquence du MHB (22-24). Le clan parisien n’affiche cependant aucun doute et recreuse immédiatement l’écart par l’intermédiaire de Luc Steins (47’ : 22-26). De son côté, Vincent est toujours aussi bouillant et nous offre un pastis sur une tentative lointaine.Les Rouge et Bleu rentrent dans les dix dernières minutes avec un joli matelas d’avance (51’ : 22-27). Même lorsque l’écart se réduit à nouveau (52’ : 24-27), Raul pose un temps-mort pour remettre son équipe dans le bon sens. Ça fonctionne et Mikkel, auteur d’un tir aussi puissant que précis, trouve la lucarne de Marin Sego (54’ : 24-28).

L’international danois ne tremble pas non plus sur jet de 7m (55’ : 25-29). En fin de match, Vincent réalise plusieurs parades et le Paris Saint-Germain Handball s’impose ! Il remporte ainsi la cinquième Coupe de France de son histoire ! De bon augure avant le quart de finale retour, prévu mercredi, au Stade Pierre de Coubertin (31-29 pour les Allemands à l’aller).

(Crédits : TeamPics/PSG)