Elohim Prandi : « je me sens mieux »

L’arrière gauche du Paris Saint-Germain Handball, Elohim Prandi, est revenu sur sa forme physique, après plusieurs blessures consécutives. Il nous parle également de la Lidl StarLigue, à laquelle les Rouge et Bleu participent dimanche après-midi, à Dunkerque, pour le compte de la 22ème journée.

Comment te sens-tu après tes récentes blessures ?
Mieux qu’avant ! A mon âge, être blessé trois mois sur quatre, c’est frustrant, surtout avant deux échéances majeures avec l’équipe de France, le Championnat du Monde et le tournoi de Qualification Olympiques. Ça n’a pas été simple… Mais j’ai pu reprendre une semaine plus tôt que prévu. J’ai donc pu travailler sur d’autres choses. Il y avait un peu d'appréhension, car j’avais peur de me refaire mal… J’avais du mal à sauter normalement. Aujourd’hui, ça va beaucoup mieux ! Je suis content d’être revenu sans avoir manqué beaucoup de matches.

Les compétitions que tu as manquées avec l’équipe de France étaient les plus importantes ?
Je les coche toutes ! C’est un plaisir d’aller en équipe de France. J’adore cette ambiance ! J’ai tellement envie de faire plus avec ce groupe et d’aller chercher des médailles. J’ai travaillé pour revenir encore plus fort qu’avant. On est quatre à mon poste et j’ai deux événements de retard. Mais je ferai le maximum avec mon club pour pouvoir être appelé en sélection.

Comment expliques-tu ces blessures ?
Celle à l’épaule, je ne pouvais rien faire pour l’éviter. En revanche, celle à la cheville est plus embêtante. C’était contre Elverum, en fin de match, et nous étions largement en tête. J’aurais mieux fait de me gérer plutôt que de tout donner. J’ai du mal à faire semblant. Ça m’a montré que je devais encore progresser sur certains aspects physiques. Contre Chambéry, je me suis senti mieux. Ma crainte était bien moindre qu’avant. J’ai pu penser à mon jeu et moins à ma cheville. Je retrouve du jus et de l'explosivité. C’est important, car c’est la base de mon jeu.

Il y avait aussi un aspect mental ?
Oui, car même si on peut se dire qu’on est bien, il y a toujours la peur de se refaire mal. On a peur de reprendre trop tôt et de repartir en convalescence. Je ne veux pas revivre ça. Ça faisait quatre ans que je ne m’étais pas blessé. La saison est compliquée et on tire beaucoup sur la corde. Il faut faire encore plus attention. Je suis revenu physiquement au top, je suis mieux qu’avant et je m’entretiens bien.

Dimanche, vous affrontez Dunkerque. Votre série de victoires est primordiale ?
Si on doit être invaincu cette saison, on fera tout pour l’être ! On a joué les « gros matches » à l’extérieur, notamment à Nantes et Montpellier. L’objectif est de ne pas perdre une seule rencontre. Ce ne sera pas facile face à Dunkerque, car il y a de la fatigue après notre huitième de finale de l’EHF Champions League, face à Celje.

Tu as parlé de Nantes et Montpellier, vous les recevez bientôt à Coubertin. Le calendrier n’est-il pas trop compliqué ?
C’est bien d’affronter ce genre d’équipes juste avant un quart de finale de Ligue des Champions. Le niveau est sensiblement le même. Ça ne peut être que bénéfique pour nous !

Retrouvez la première partie de notre interview avec Elohim Prandi, en vidéo.

(Crédits : TeamPics/PSG)