Au terme d’un marathon de près de neuf mois, Paris est parvenu à décrocher un onzième titre de champion de France consécutif, le douzième de son histoire. Avec ce nouveau sacre, le club de la capitale est ainsi entré un peu plus dans l’histoire du handball français, qu’il façonne depuis plus d’une décennie.
Car cette date du 4 juin n’est pas anodine dans l’histoire des Rouge et Bleu. Il y a 10 ans, en 2015, Paris s’imposait déjà avec la manière sur le terrain de Tremblay lors de l’ultime journée de championnat (20-36). Un succès crucial, puisqu’il permettait aux hommes de Philippe Gardent de remporter leur deuxième titre de champion de France avec une longueur d’avance sur Montpellier.
À l’image de la belle prestation de Jannick Green hier, c’est Thierry Omeyer, alors auteur de 15 parades, qui avait grandement contribué au sacre des Parisiens. En attaque, là aussi, un parallèle peut être fait entre les prestations de Mikkel Hansen face au Tremblaysiens (10 buts) et celle de Kamil Syprzak hier (9 buts).
Enfin, comment ne pas évoquer le passage de flambeau d’une génération à l’autre. Alors qu’en 2015, Daniel Narcisse soulevait en capitaine son premier titre de champion sous les couleurs Rouge et Bleu, c’est son fils Noa qui a marché dans ses pas hier en contribuant au succès parisien et qui s’apprête à soulever dimanche, à son tour, son premier titre avec son club formateur.
Une date, deux titres, dix ans d’écart, et tant de générations de joueurs, de bons souvenirs et de records se sont écoulés. Le 4 juin restera ainsi une date clé dans la grande histoire parisienne, qui s’attend désormais à célébrer avec son public ce 12e sacre ce samedi à l’occasion de la dernière journée de championnat contre Chambéry.
(Crédits : E. Renard/A.Gadoffre/Team Pics/PSG)