Benoît Kounkoud : « quoi qu’il arrive, il faudra gagner »

Mardi soir, le Paris Saint-Germain Handball a mis fin à un périple de six matches en moins de deux semaines, en battant Elverum (29-44), lors de la 11ème journée de l’EHF Champions League. Retour cette période et sur les prochaines échéances des Rouge et Bleu, avec notre ailier droit, Benoît Kounkoud.

Es-tu satisfait de votre prestation face à Elverum (22-44), où vous avez dominé les deux périodes ?
Nous avons eu des difficultés dans les entames de matches lors de nos dernières rencontre. C’était donc important d’être sérieux pendant 60 minutes. On a fait une belle partie, du début à la fin ! On a été constant et appliqué. On sort une belle copie avec 44 buts, donc nous sommes contents.

Es-tu satisfait de votre phase de poules de Ligue des Champions ?
Oui et non… Nous avions pour objectif de terminer en tête du groupe. Maintenant, on se concentre sur nous-mêmes et sur notre prochain adversaire. On veut aller le plus loin possible dans cette compétition !

Allez-vous suivre la rencontre de jeudi, entre Kielce et Flensbourg (si les Polonais s’inclinent, Paris terminera deuxième) ?
Oui, car la deuxième place est importante. Mais quoi qu’il arrive, il faudra gagner pour passer au tour suivant. Donc on ne fait pas trop de calculs… Il faut être focus sur les matches. Si on peut avoir un adversaire plus abordable en huitième, c’est plus intéressant. Mais le passé a déjà montré que quel que soit notre adversaire, la partie peut basculer dans les deux sens.

Vous avez déjà regardé qui vous pourriez affronter (Nantes ou Celje) ?
On en a déjà un peu parlé, même avec le coach. Mais il faudra gagner, que ce soit Celje ou Nantes. On est qualifié, on verra sur qui on tombe.

Comment as-tu vécu cette période où vous jouez beaucoup ?
Nous venons de jouer six matches en dix jours. C’est intense, mais on n’a pas le choix. On doit être performant donc on fait attention à nos corps. Nous essayons de bien récupérer pour être le plus performants possible. C’est peut-être pour ça qu’on a connu quelques temps faibles. Il faut être très concentré pour mieux les gérer quand ils arrivent. On doit fournir des efforts supplémentaires pour revenir dans la partie. A mon poste, on galope pas mal, donc les jambes sont un peu lourdes… Mais nous avons l’équipe pour tourner. Sur le terrain, on se donne à fond et on se fait remplacer quand on est fatigué.

L’approche du match est-elle différente dans ces conditions ?
C’est vrai que l’on s’entraîne moins. On est plus sur un travail vidéo et tactique. Les séances sont moins intenses, mais avec le but de tout donner pendant la rencontre.

La trêve internationale va-t-elle faire du bien ?
Elle va permettre à tout le monde de changer d’air. Mais on se retrouve après, pour repartir au combat !

Retrouvez la première partie de notre interview avec Benoît Kounkoud.

 (Crédits : TeamPics/PSG)