Olivier Echouafni : «Une belle affiche»

Coach, semaine de Classiques avec ce match face à l'Olympique de Marseille, rencontre qui a toujours une saveur particulière quand on est au Paris Saint-Germain.
« C'est une belle affiche avant tout, il y a un enthousiasme autour qui est plutôt sympa. Mais sincèrement, en termes de points, c'est exactement la même chose. Il y aura trois points à prendre. On sait que c'est une équipe qui vient de monter en D1, qui a vécu une saison plutôt difficile il y a deux ans mais qui est vite remontée. Ça reste pour nous un match peu évident, mais plutôt sympa à préparer parce qu'on sait l'importance d'un Classique. »

Vous vous attendez à un accueil particulier à Marseille, sachant que c'est le même jour que le Classique masculin ?
« J'espère que les supporters viendront nous voir à Marseille. Au contraire, c'est bien d'avoir une ambiance où il y a beaucoup d'enthousiasme, où il y a de la vie. Mais il faut que ça reste dans un cadre toujours respectueux. Il n’y a peut-être pas autant d’animosité, mais le plus important, c'est que ça se passe bien sur le terrain et aussi en dehors parce que dans le football féminin, il y a beaucoup de familles qui viennent avec des enfants et je pense qu'il faut rester dans les règles. »

Est-ce le bon moment pour creuser l’écart avec Lyon qui a fait match nul le week-end dernier ?
« On ne se pose même pas la question. On s'occupe avant tout de nous et de notre travail. On essaie de prendre les points match après match sans se soucier des autres équipes. Mais j'espère qu’on ne sera pas accroché dans les prochaines rencontres parce qu'on sait que dans ce championnat, la moindre perte de points peut coûter très cher à la fin. Rappelez-vous, il y a deux ans, le Paris Saint-Germain s'était fait accrocher contre Soyaux à domicile et ça avait été très compliqué tout au long de la saison. Dans le football, il n'y a pas de vérité. »

Après la rencontre contre le Paris FC, on vous a senti mécontent de la prestation de vos joueuses malgré la victoire 2-0…
« Je trouvais que ça avait été un peu laborieux dans le jeu par rapport à ce qu'elles m'avaient montré en début de semaine face à Fleury et Breidablik. C'est vrai que le Paris FC était certainement au-dessus de ces deux équipes, mais j'ai trouvé que dans l'état d'esprit, on n'y était pas. Les joueuses du Paris FC ont été agressives, elles ont su nous mettre en difficulté d'un point de vue tactique et nous n'avons pas su trouver les solutions pour pouvoir vraiment les inquiéter. On doit être capable de faire mieux, notamment sur la régularité. »