Jocelyn Prêcheur : « Une échéance importante »

Interviews

L'entraîneur de l'équipe féminine du Paris Saint-Germain évoque le choc au sommet de la 15e journée de D1 et la rencontre face à l'Olympique Lyonnais, ce dimanche 11 février à 21h au Groupama Stadium de Décines-Charpieu.

Coach, comment vont vos joueuses à deux jours du choc contre l’OL ?

« En termes de préparation, on a encaissé une série de huit matches depuis le début de l’année. Sur cette première partie de semaine, c’est surtout le staff médical qui a donc énormément travaillé. On avait quelques pépins après le match contre Fleury. Nous avons donc essayé de ramener un maximum les joueuses à un état de forme optimal. Une fois que le groupe était au complet, on a essayé de préparer ce match sur le plan tactique car c’est une échéance importante. On sait que c’est un gros match, on a envie de l’aborder et de le jouer dans les meilleures conditions possibles. »

Comment la préparation de cette affiche se déroule-t-elle ?

« Même si cela peut paraître frustrant pour moi, il faut accepter le fait que la récupération est prioritaire. Nous individualisons beaucoup, en fonction de l’état dans lequel chaque joueuse se trouve, des petits pépins physiques qu’elle peut avoir. On sectorise beaucoup, on individualise beaucoup. Jusqu’à jeudi, on a mis l’accent sur la récupération pour celles qui n’étaient pas aptes à aller sur le terrain. Et puis on fait quand même le maximum pour avoir quelques créneaux pour donner quand même quelques orientations tactiques par rapport au match de dimanche, parce que l’on sait que ce sera aussi une des clés du match. »

Le fait que Lyon soit à l’affiche change-t-il la manière dont l’équipe se prépare ?

« C’est bien sûr un cas particulier, mais on travaille aussi sur une série. Il faut la continuer. Depuis deux ou trois mois, on s’est fixé des objectifs et des axes de progression. On sait qu’il y avait pas mal de domaines sur lesquels il fallait qu’on travaille. Sur ce type de match notamment, l’objectif est de voir si le travail porte ses fruits et si on arrive à mettre en application ce que l’on a travaillé lors d’un match à très haute intensité, face à un adversaire de très haut niveau. Ce sera aussi pour nous un bon moyen de savoir où on en est. »

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