Gérard Prêcheur : « Un élan de solidarité dans l’équipe »

À la veille du quart de finale de Coupe de France face au FC Girondins de Bordeaux, ce samedi 4 mars à 17h45 au Matmut ATLANTIQUE, l'entraîneur de l'équipe féminine du Paris Saint-Germain a répondu aux questions des médias. Extraits.

DIJON

« À Dijon, on a été performant dans la phase de finition. Nous nous sommes créés des occasions et avons marqué quatre buts. C’est positif, tout comme l’est l’élan de solidarité au niveau du groupe. Cela m’a vraiment fait chaud au cœur. On avait demandé aux joueuses de répondre présentes, elles l’ont fait. Tout le monde est conscient des difficultés en termes d’effectif aujourd’hui. Les blessures de Sakina Karchaoui, d’Amanda Ilestedt… On avait des manques sur le plan défensif. Grace Geyoro a fait exactement la même chose que Kadidiatou Diani en début de saison lorsque Marie-Antoinette Katoto s’est blessée, en acceptant de jouer à un poste qui lui convient moins. Elle l’a fait, et très bien. Ce n’était pas simple, mais elle a été super en reculant d’un cran et en apportant son expérience et son niveau de jeu en défense. J’ai senti un esprit d’équipe qu’il faut continuer de bâtir. »

ASHLEY LAWRENCE & ELISA DE ALMEIDA

« On récupère Ashley Lawrence, qui n’était revenue des Etats-Unis que vendredi avant Dijon, où elle avait disputé un tournoi difficile lors duquel elle avait joué l’avant-veille sous 35°C. C’était donc impossible de la faire jouer, le risque de blessure était trop important. Elisa De Almeida va mieux, on va donc retrouver une bonne stabilité défensive. »

SAKINA KARCHAOUI & AMANDA ILESTEDT

« Ca évolue bien, le planning est respecté. Tout sera fait pour qu’elles puissent revenir progressivement et être prêtes pour la Champions League. Il faut laisser le temps au temps. On ne prendra pas de risque. Il faut laisser le corps cicatriser pour qu’elles reviennent en pleine forme. J’ai découvert les difficultés que Sakina Karchaoui rencontre au niveau de sa cheville depuis longtemps, plusieurs saisons même. Elle s’entraînait souvent avec un strap, ce qui m’avait interpellé. Elle a une fragilité à ce niveau-là. Le staff médical et elle arrivaient à surmonter cela. Ca a été le choc de trop. »