Didier Ollé-Nicolle : « Un stade merveilleux »

BAYERN MUNICH

« On sait que le match aller était très serré. Quand je présentais l’équipe du Bayern à mes joueuses avant le match, je leur disais qu’on n’allait pas là-bas pour aller chercher un résultat minimaliste et qu’il fallait faire le maximum parce que le retour serait aussi compliqué que l’aller, car le Bayern est une équipe qui joue ensemble depuis quatre, cinq ans. Elles ont de vrais automatismes, et une équipe bien organisée. À partir de là, elles jouent aussi bien à domicile qu’à l’extérieur. Elles avaient notamment fait un bon match à Lyon, où elles avaient perdu à la dernière minute mais avaient mis l’OL en difficulté. Les deux matches avaient été serrés, et pratiquement les mêmes. On a un petit avantage après le match aller. C’est très bien mais on sait que pour accéder au dernier carré de Champions League, il faudra faire un très bon match dans l’organisation, à la récupération du ballon, dans le jeu, et dans l’efficacité. »

PARC DES PRINCES

« Bien sûr, c’est énorme de jouer un quart de finale contre le Bayern au Parc, ce stade merveilleux. On sent l’engouement depuis un moment. On s’en rend compte au niveau des manifestations de soutien. Nous sommes très fiers que 25 000 personnes aient pris leur billet pour nous soutenir. Cela récompense notre travail. On va bien sûr tout donner pour leur apporter un maximum de plaisir. On sait qu’on aura également besoin d’eux, du douzième homme, de tous les supporters, et des ultras qui nous transcendent dans les moments plus compliqués, car il y en a toujours lors d’un match. Ils sont aussi là pour nous pousser et faire vibrer notre équipe dans nos temps forts. J’espère qu’on va vivre un très grand moment de communion avec eux. »

ALLER

« Je ne vais rentrer dans le détail de l’aspect tactique, mais il y a des choses qu’on rectifie après chaque match. On s’est préparé pour être prêt pour les mois de mars, avril, mai. On sait que tout se joue là. Mais il fallait être consistant, cohérent et avancer. Le gros du travail a été fait depuis huit mois. Aujourd’hui, c’est plus chirurgical. Au match aller, on a rencontré une très bonne équipe. Ce sont des filles qui arrivent à maturité en termes d’automatismes, de déplacements, de jeu. Ils ont une identité mais on le savait. On voit qu’elles sont très cohérentes. On savait donc qu’à Munich, cela allait être compliqué dans certains domaines. On n’avait pas toutes nos armes. Il manquait des joueuses importantes dans notre équilibre et dans l’expérience. Je suis globalement très satisfait du fonctionnement de l’équipe depuis un moment, cela n’empêche qu’on ne doit jamais se contenter de ce qu’on a. Notre idée, si on veut aller au top niveau, est d’avoir cette exigence de toujours progresser et de régler ces petits détails. »

PRÉPARATION

« Il n’y a pas de formule miracle. Il faut beaucoup insister sur la récupération entre les matches et faire attention au dosage de l’entraînement. Après, quand on s’entraîne tous les jours depuis huit mois, à un moment donné, les joueuses préfèrent jouer. Le positionnement de la demi-finale de Coupe de France n’était pas forcément idéal, entre deux matches de Champions League, parce qu’il y avait quand même une finale à aller chercher. C’est très important pour le club. On a envie d’inscrire le plus de lignes possibles à ce palmarès. La Coupe de France en fait partie. Mercredi, l’idée sera de continuer notre route en Champions League et de se qualifier. Il n’y a rien de meilleur en termes de récupération que de gagner des matches. »

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