Didier Ollé-Nicolle : « Je n’envisage que la victoire »

COACH, DEMAIN EST L'UN DES MATCHES LES PLUS IMPORTANTS DE LA SAISON. COMMENT SE SENT L'EQUIPE ?

« Tout le monde sait que depuis la qualification à Fleury, c’est un objectif du club, un objectif de l’équipe. On a eu un parcours difficile, on a dû éliminer Lyon, faire un déplacement à Montpellier, aller battre Fleury, entre nos deux matches du Bayern, donc c’était un tirage extrêmement compliqué pour arriver jusqu’à cette finale. Mais maintenant, c’est une finale à gagner maintenant, un trophée à aller chercher, une ligne à écrire sur notre palmarès. Donc c’est très important. Cette semaine de préparation s’est bien passée, on est revenu avec la victoire de Bordeaux, maintenant c’est à nous de jouer.

À TROIS MATCHES DU TERME DE LA SAISON, QUEL REGARD PORTEZ-VOUS SUR LA SAISON DE NOS PARISIENNES ?

« Le Paris Saint-Germain fait partie des meilleurs clubs européens et on a tenu notre rang. Je considère qu’on fait une saison intéressante, en étant deuxième et dans la bagarre jusqu’au bout en championnat… Avec ce match aller qui restera jusqu’au bout un point d’interrogation. On a été en demi-finale de la Champions League, où ça s’est tenu à pas grand-chose, ce sont aussi des performances intéressantes, on a rempli le Parc des Princes. Je vois les choses positivement. A l’inverse, on se doit de gagner cette Coupe de France. C’est impératif pour dire qu’on a fait une saison complète au cours de laquelle on se sera défendu sur tous les tableaux, tout en gagnant un trophée. »

DEMAIN, PARIS AFFRONTE L'EQUIPE D'YZEURE. SUR LE PAPIER, LE CLUB DE LA CAPITALE PART FORCÉMENT FAVORIS ?

« Je n’ai jamais imaginé qu’on partait favoris. J’ai joué assez de matches de Coupe de France, avec des parcours merveilleux en étant outsiders, et des désillusions en étant favoris, que l’on doit faire preuve de respect pour cet adversaire qui est arrivé en finale avec ses qualités. Il faut avoir l’humilité de dire que rien n’est acquis. Mais on se doit de faire un très gros match pour le gagner. Je n’envisage que la victoire. Mais il faut la préparer psychologiquement pour ne pas avoir d’excès de suffisance, et la volonté de montrer qu’on fait une bonne saison, qu’on est une grande équipe. »