Au bout de la nuit, les Parisiennes filent en demi-finale !

Comptes-rendus

Au terme d’un match sous haute tension, les féminines du Paris Saint-Germain sont parvenues à se qualifier en demi-finale de l'UEFA Women's Champions League dans l'antre du Parc des Princes. Retour sur le match !

C’est dans un Parc des Princes qui avait envie de donner de la voix que plus de 27 000 supporters étaient venus soutenir nos Parisiennes ce mercredi soir, un record d’affluence pour nos féminines. Pour tout le peuple Rouge et Bleu, l’objectif était clair : aller chercher une qualification en demi-finale de l’UEFA Women’s Champions League. Pour l’occasion, Didier Ollé-Nicolle alignait un onze de départ équilibré et profitait du retour de Paulina Dudek en l'associant à Amanda Ilestedt en charnière centrale. 

Malgré le léger avantage des Franciliennes au coup d’envoi grâce à leur victoire 2-1 à Munich, elles abordaient ce match avec autant de concentration que lors de la manche aller. Avec huit cas de Covid et onze absences, c'est un onze du Bayern décimé qui se présentait sur la pelouse parisienne ce soir et malgré cela, les Allemandes ont montré leur rage de vaincre dès l’entame de la partie, tout comme nos Rouge et Bleu. Les fulgurances ont jailli des deux côtés par l’intermédiaire de Baltimore (2e) à l’origine de la toute première frappe de la rencontre !

Et après une phase difficile pour les parisiennes notamment en défense, c'est bien Paris qui a ouvert le score par l’intermédiaire de Sandy Baltimore par une frappe lointaine, de quoi enflammer le Parc des Princes (1-0, 17e). Mais l’avantage fut de courte durée, car piquées, les Munichoises ont réagi et égalisé dans la foulée. Sur un coup franc d’abord repoussé par notre gardienne parisienne, le ballon file au fond des filets par l’intermédiaire de la défenseure Kumagai (1-1, 19e).

Confiantes, les Parisiennes ont continué avec la même philosophie et sans arrêt, nos Rouge et Bleu ont poussé pour reprendre l’avantage. Des tentatives tour à tour repoussées par des arrêts exceptionnels de la gardienne bavaroise à l’image de la frappe de capitaine Geyoro (25e) ou encore de la magnifique frappe lointaine catapultée de Kadidiatou Diani (28e). A leur tour, les championnes d'Allemagne, obligées de gagner pour se qualifier, se sont montrées dangereuses devant les cages parisiennes à l’image de la tête Glodis Viggosdottir parfaitement trouvée par Carolin Simon sur un coup franc, l’occasion pour Barbora Votikova de briller et de capter le ballon qui filait tout droit dans les buts.

Les joueuses de Didier Ollé-Nicolle auraient pu passer devant juste avant la pause grâce à un tir de Marie-Antoinette Katoto passé pas loin des filets (43e) qui venait clore une première période relativement équilibrée.

De retour sur le rectangle vert et à 45 minutes d'une demi-finale, l'atmosphère était toujours aussi électrique. Après un temps fort parisien et une occasion de Baltimore, les visiteuses ont profité d'un moment de faiblesse pour prendre l'avantage avec Bühl à la finition (1-2, 55e). Sonnées mais loin d'être abattues nos Parisiennes ont résisté aux nombreux assauts des Allemandes. Nos Rouge et Bleu n'ont pas lésiné sur les efforts pour aller chercher l'égalisation à l'image du tir de Katoto (79e) parfaitement capté par la gardienne bavaroise, auteure d'une très grande prestation. Paris a continué de pousser, en vain, tandis que le Bayern Munich continuait de faire passer des frissons dans la surface parisienne. Le score étant de 3-3 sur l'ensemble des deux rencontres, les deux équipes allaient se départager lors des prolongations.

 Tout restait à faire pour les deux formations dans cette période de prolongation. Après une deuxième période nettement dominée par les bavaroises, ce sont les Parisiennes qui ont repris les rênes de cette rencontre en s'offrant de nombreuses occasions à l'image de la frappe de Bachmann après un contre express parisien (104e). Et c'est très en jambes que Ramona Bachmann est venue délivrer le Parc, qui retenait jusqu'ici sa respiration, d'une jolie frappe croisée (2-2, 112e). Et Paris a brillamment résisté aux offensives allemandes jusqu'à la fin de ces prolongations ! Une belle fête, à la maison.