Presnel Kimpembe : «Mon statut a évolué»

Le défenseur du Paris Saint-Germain s'est arrêté dans les studios de PSG TV pour un entretien. L'international français évoque la réception de l’Olympique Lyonnais ce dimanche, son nouveau rôle au sein du vestiaire et les prochaines échéances du club de la capitale.

Presnel, comment l’équipe prépare-t-elle la réception de l’Olympique Lyonnais ?
« On a fait un bon match à l’aller avec une équipe solide en face. On connaît bien cette équipe, la qualité de leurs joueurs, même s’ils ont perdu deux éléments-clés. Ils ont su recruter aussi et je pense qu’ils ne seront pas diminués. On a beaucoup de respect pour cette équipe qui fait partie des meilleures de notre championnat. Il faudra faire preuve de sérieux et de concentration durant tout le match.»

Est-ce que ton rôle de défenseur central évolue avec la mise en place de ce nouveau système ? 
« Franchement, on n'y pense pas trop quand on est dans le match. Mais c'est sûr que quand on joue en 4-3-3 on a trois milieux de terrain et avec la rotation, c'est plus facile pour trouver nos milieux… Mais ce nouveau système nous va plutôt bien. Chacun sait ce qu'il a à faire et on n'avance pas à pas. Et pour l'instant, tout se passe bien. C’est un système offensif parce que devant, il y a beaucoup de variété et de très grands joueurs. Avec cette attaque, c'est plus facile car on se crée énormément d’occasions. Mais en contrepartie, chacun a pris conscience qu'il fallait défendre pour trouver un bon équilibre. On ne prend pas beaucoup de buts, mais la saison reste encore longue. On a encore beaucoup de choses à montrer.»

Tu étais capitaine face à Nantes, quel est le sentiment pour un titi comme toi, de porter ce brassard avec le club de ton cœur ?
« Mon statut a évolué aujourd'hui et j'en suis très fier. Après, je garde la tête sur les épaules, mais ça donne beaucoup de responsabilités et j'ai envie de porter ce brassard, même si je sais que le vrai capitaine, c'est Thiago, et ensuite Marquinhos. C'est toujours un honneur de porter ce brassard de capitaine, surtout pour un Parisien comme moi, un titi. C’est un rêve pour tout enfant du club. Ça s'est réalisé à plusieurs reprises et j'en suis très honoré. J’aime aussi partager mon expérience avec les plus jeunes qui montent avec le groupe pro. Je sais ce qu’ils vivent et ce qu'ils endurent. Je sais par quoi ils passent et je les prends un peu sous mon aile. J'essaye d'avancer avec eux. C'est pour ça que lors du premier but de Tanguy face à Reims, je sais la joie qu'il a pu ressentir. J'ai sauté dessus tout de suite sur lui en essayant de partager cette joie avec lui. Même si c'est lui qui a mis le but, j'étais tout aussi content que lui. Je passe souvent saluer les jeunes du centre de formation, car c’est à mon tour de montrer l’exemple. Je leur apporte mon expérience et mes conseils. Il faut que cette tradition et cette proximité avec les jeunes du centre perdure.»

Le match de Champions League face à Dortmund approche. Ça reste une compétition à part...
Lors d’un match de Champions League tu ressens une pression particulière. Tu vois que l'atmosphère n'est pas la même, tout le monde est concentré. Tu sens vraiment que tout le monde a cette pression positive. L’atmosphère est spéciale dans le stade, les supporters sont en feu et c’est vraiment impressionnant. Et la musique de la Champions League a toujours une saveur particulière, c’est un moment à part et tu te rends compte de la chance que tu as d’être au cœur de cet événement.