Paris se donne de l'air

Les faits marquants à la loupe :

Invaincu jusqu’alors à domicile (3 victoires, 3 nuls en L1), Brest entend soigner d’abord son hospitalité, à l’image de cette demi-volée de Court (9e). Rico est ensuite mis à contribution, en déviant à mi-hauteur une tentative signée Autret (15e). Le chrono tourne, Paris monte en régime surtout, grappillant des ballons convertis en occasions, par l’intermédiaire de Di Maria en demi-volée (20e) ou encore Sarabia, qui chauffe les gants de Larsonneur (21e). En attaque, on réplique du tac au tac, les Bretons se distinguant à deux reprises par Court (23e, 25e). Les Brestois prennent des risques, exploités en contre par Draxler, qui lance Di Maria en une touche dans la profondeur. La suite ? Une caresse, de l’adresse, Fideo signe l’un de ses gestes, en piquant le ballon au-dessus de Larsonneur (0-1, 39e) ! Oui, sur la rade, Brest a davantage tenté en 45 minutes (9 tirs à 6), mais c’est bien l’Argentin qui a médusé Francis-Le Blé.

Après la pause, Paris a le ballon du break au bout des crampons, mais Kurzawa (61e) puis Cavani (62e) se heurtent à Larsonneur. Brest n’est pas résigné, Perraud obligeant Rico à la parade, sur un missile (63e). Le prochain assaut sera cette fois déterminant, Grandsir égalisant en force (1-1, 72e). Thomas Tuchel procède alors à un triple remplacement… payant, puisque Choupo-Moting sert Icardi, qui s’y reprend à deux fois pour marquer (1-2, 85e) ! Impliqué sur 10 buts lors de ses 8 derniers matchs (9 buts et 1 passe décisive), le serial buteur se mue donc en impact player ! Jusque dans le money-time, sur une frappe de Charbonnier (90e+2), Brest continuera de tenir tête, mais à l’arrivée, c’est bien Paris qui assoit son leadership. Avec ce 5e succès à l’extérieur en L1, les Parisiens sont assurés de passer la trêve au chaud (10 points d’avance provisoirement sur le dauphin angevin).

Un Parisien dans le match : Sergio Rico

Invité de dernière minute dans le onze parisien, Sergio Rico était donc en première ligne. Autoritaire à l’horizontale sur une frappe d’Autret (15e), il a également fait apprécier sa détente, en claquant un centre-tir de Perraud (35e) ou en boxant une tentative du même Brestois (63e). Ce soir, il est devenu le premier portier espagnol à défendre la cage parisienne, le 4e gardien aussi titularisé en L1 cette saison par le Paris Saint-Germain (après Areola, Bulka et Navas).

Le mot : Frères

La hiérarchie… familiale a finalement été respectée ! C’était l’une des attractions de ce rendez-vous breton : Abdou Diallo affrontait son cadet Ibrahima,. 90 minutes disputées de part et d’autre certes, mais à l’arrivée c’est le Parisien qui a le sourire. Auteur d’une prestation pleine en charnière (80 ballons joués, 14 ballons gagnés, 90% de passes réussies), Abdou s’est aussi révélé décisif, en annihilant par exemple un contre breton, sous la menace de Court (51e).

Dans le viseur :

Comme en octobre, une quinzaine internationale s’invite dans le calendrier, mobilisant une bonne partie de l’effectif. Après cette parenthèse en sélection, les Champions de France ouvriront la 14e journée de L1 (vendredi 22/11, 20h45) par la réception du LOSC. Dans la capitale, les Parisiens restent sur 5 succès de rang face aux Nordistes. Face à leur dauphin de l’exercice 2018-2019, c’est donc un avant-goût de Champions League qui règnera au Parc… 4 jours avant un déplacement XXL au Bernabéu pour défier le Real Madrid… Oui, vivement la reprise !