Paris lance enfin sa saison !

Comptes-rendus

Le Paris Saint-Germain n’avait qu’un objectif ce mercredi soir : aller chercher ses premiers points de la saison de Ligue 1 ! Mission réussie pour les hommes de Thomas Tuchel face au FC Metz (0-1).

Pour ce retour en arrière vers la 1ère journée de Ligue 1 (initialement prévue le jour de la finale de la Ligue des Champions), les Parisiens recevaient les Messins avec un effectif amoindri par les absences (non qualification, forfaits et suspensions). Pour ce onze inédit, Thomas Tuchel enregistrait le retour de Mauro Icardi mais aussi de Marquinhos, intronisé officiellement comme le nouveau capitaine pour l’occasion.

Dès l'entame du match, les joueurs de la capitale ont donné le ton, jouant très haut afin de mettre les visiteurs sous pression et les condamner à espérer des situations de contre. Une volonté de piquer traduite très vite par de nombreuses occasions du trio d’attaque - Angel Di Maria (3e, 4e, 8e), Mauro Icardi (4e, 12e, 32e) et Pablo Sarabia (13e, 32e) - tous refroidis par le bloc défensif des Messins.

De la tête, dans la profondeur, à distance ou à bout portant… Les Parisiens ont tout tenté pour faire craquer le FC Metz, à l’image de l’intenable Di Maria, qui n’a cessé de naviguer entre les lignes pour amorcer les actions de ses partenaires. Son ouverture subtile pour Julian Draxler aurait pu débloquer la rencontre (37e).
Très volontaires, les hommes de Thomas Tuchel ont multiplié les vagues pour pousser les visiteurs dans leurs retranchements, mais il manquait un zeste de chance et de promptitude pour matérialiser ces temps forts.

L’affaire s’est encore compliquée avec l’expulsion d’Abdou Diallo pour un second avertissement après l’heure de jeu (65e). Malgré ces obstacles, les Rouge et Bleu ont remis le pied sur l’accélérateur pour trouver des décalages dans une fin de match sur un fil : Mauro Icardi (77e) et Angel Di Maria dans la foulée (78e), ont fait passer des frissons dans la défense messine, bien protégée par Oukidja. Portée par ce scénario, la formation lorraine, courageuse, est restée menaçante.

Et puis, les Parisiens ont encore dû mettre toutes leurs forces dans la bataille en voyant Juan Bernat quitter le terrain sur blessure, et laisser ses coéquipiers à neuf pour les dix dernières minutes. Un acharnement payant puisqu’après 19 tirs, c’est dans un ultime mouvement de courage que les joueurs de la capitale ont enfin débloqué la situation grâce à Julian Draxler. Le milieu offensif allemand a parfaitement dosé sa tête pour libérer son équipe après une dernière course d’Angel Di Maria (1-0, 90e+3). Les Rouge et Bleu récoltent donc leur première victoire avec caractère, contre vents et marées, à neuf contre onze. Un succès fondateur avant les prochaines échéances qui attendent le club de la capitale.