Menés, les Parisiens ont rendez-vous à Munich !

Comptes-rendus

Le Paris Saint-Germain s’est incliné par la plus petite des marges contre le Bayern Munich en huitième de finale aller de l’UEFA Champions League (0-1 ), en attendant le match retour le 8 mars prochain. Retour sur le match.

Une atmosphère bouillante, le frisson des grands soirs, des flashs qui crépitent et des cœurs Rouge et Bleu qui palpitent... C’est dans cette atmosphère digne de la Saint-Valentin que le Paris Saint-Germain recevait à la maison le Bayern Munich pour sa première manche en huitième de finale de Champions League. Ce duel explosif était une nouvelle date à cocher dans le grand film de cette saison. C’était un sommet du jeu comme la coupe d’Europe en offre tant. Un tête à tête entre deux des plus puissantes institutions européennes. Et pour l’occasion, Christophe Galtier avait concocté un onze de départ séduisant, porté par le tandem Messi-Neymar Jr, avec une surprise au menu, avec la titularisation du titi Warren Zaïre-Emery, qui devenait le plus jeune joueur de l’histoire à débuter un match à ce stade dans la compétition reine !

Au vu de la pluie d’étoiles sur la pelouse parfaite du Parc, il fallait évidemment s’attendre à une rencontre de très haute voltige. C’est bien simple, tous les ingrédients étaient réunis pour un menu alléchant : qualité technique, impact athlétique, intensité, générosité. Mais l’entame de match a vite planté le décor pour nos Rouge et Bleu, qui n'auraient pas grand chose à se mettre sous la dent. Pour eux, l’équation était très claire : avant de tenter de se rapprocher de la surface adverse, il faudrait d’abord parvenir à freiner les assauts des Bavarois. Imperial, notre arrière-garde articulée autour du duo Marquinhos-Ramos a dû mouiller le maillot pour repousser leurs tentatives.
Tous ensemble, nos joueurs ont su faire preuve d’une grande solidarité pour résister au pressing allemand, s’armant de patience pour passer la menace de ce premier acte.

Et si, au retour du vestiaire, nos Parisiens ont montré qu’ils en avaient dans le ventre en s’offrant un premier temps forts, nos Rouge et Bleu ont dû composer avec les vents contraires. Alors qu’ils étaient privés d’Achraf Hakimi sorti sur blessure et contraints à se réorganiser tactiquement, ce sont les Bavarois qui ont déverrouillé la rencontre sur une reprise de Kingsley Coman (0-1, 53e). Il a alors fallu compter sur un grand Gigio Donnarumma pour repousser le cuir de ses cages, et l’échéance d’un second but.

Dans cette atmosphère pesante, il a fallu trouver d’autres ressources, d’autres leviers, pour tenter de se défaire des griffes de l’équipe bavaroise. Le moment choisi pour lancer Kylian Mbappé sur le pré… Offrant un autre visage à son équipe, plus motivée que jamais,à faire virevolter la défense allemande. C’est ainsi que nos virtuoses offensifs ont multiplié les attaques rapides, à l’instar du tandem Mbappé-Neymar Jr, dont les tirs ont été repoussés par Sommer sur une énorme double-opportunité (73e).

Exploiter la profondeur, et emballer le dernier quart d’heure, sous les clameurs d’un public qui n’a jamais lâché son équipe, c’est ce que nos Rouge et Bleu se sont attelés à faire jusqu’au bout de la nuit. Le Parc s’est encore embrasé lorsque Kylian Mbappé a fait trembler les filets mais son but a été refusé pour une position de hors-jeu légère (81e), ou quand Leo Messi puis Vitinha ont forcé Sommer à se déployer (85e, 86e)…

Dans cette fin de match haletante, il y avait tout : les frissons, les intentions, et les occasions… Mais nos Parisiens ne sont pas parvenus à conclure. Ce n’était qu’un premier rendez-vous… Pour le match retour, c’est à Munich que les deux équipes noueront l’acte final.