Mauricio Pochettino : « C’est un match qui tombe bien »

L'entraîneur du Paris Saint-Germain a répondu aux questions des médias, à la veille de l'ultime match de la phase de groupe de Ligue des Champions face à Bruges, ce mardi du côté du Parc des Princes à 18h45. Extraits.

La concurrence entre les gardiens

« Je pense que la situation est différente de tout ce que vous avez pu connaître par le passé. Des situations se répètent et d’autres sont nouvelles. La façon dont nous gérons cette situation, je pense que c’est la meilleure pour l’équipe pour les joueurs eux-mêmes, mais aussi pour avoir la meilleure qualité au sein de l’équipe. C’est bien qu’ils aient l’opportunité de jouer tous les deux. »

Le forfait de Sergio Ramos

« Tout était planifié. Aujourd’hui, Sergio s’est entraîné pour la première fois après le match face à Saint-Étienne, il a participé à la séance collective, puis il a poursuivi un travail individuel en salle. On va suivre l’évolution de cette planification. C’est quelque chose qui était prévu, planifié, ça avait été convenu entre le staff médical et le staff de la performance. »

Le match aller à Bruges

« D’abord, c’est un match que nous avions bien commencé, car nous avions ouvert le score. Mais ils ont égalisé. En face, c’était une équipe combative, avec de la qualité, de l’énergie, et ils l’ont prouvé dans cette phase de groupes, qu’ils étaient difficiles à battre. Demain, nous allons disputer la dernière journée, et ils peuvent encore se qualifier pour disputer la Ligue Europa. Pour nous, c’est un match qui tombe bien, nous voulons prendre les trois points et continuer à progresser. »

Marco Verratti

« La décision de le faire jouer demain ou non n’est pas encore prise, mais il est disponible pour le groupe, il a une bonne énergie. Demain, à l’arrivée à l’hôtel, nous évaluerons sa situation au moment des bilans individuels que nous faisons avec les joueurs. S’il se sent bien, il jouera. »

La pression autour de l’équipe

« Je me sens bien. Je sens le soutien de mes joueurs, du club, et d’une structure dans laquelle nous savons ce que nous faisons. Nous sommes au milieu d’un processus qui grandit, qui se fait sur le terrain, dont le style de l’équipe. Mais qui se fait aussi sur d’autres aspects internes, qui comme sur la communication, l’entente, les liens qui se créent dans le vestiaire. Ça prend du temps pour trouver le bon équilibre. Les joueurs ont besoin d’apprendre à se connaître, que le groupe se batte pour les mêmes objectifs. Je suis serein, car je sens que nous sommes bien embarqués dans ce processus. Il y a des hauts et des bas. Nous avons besoin de développer davantage nos idées, et les équipes que nous affrontons sont évidemment là pour être des obstacles. Mais je me sens bien.

Nous sommes déjà qualifiés en Ligue des Champions, nous sommes premiers en championnat. Il y a évidemment des choses à améliorer, et je suis d’accord que nous devons mieux jouer sur de nombreux aspects. Mais le processus de construction de l’équipe se fait normalement. Le bruit autour de l’équipe est normal quand on évolue dans un club de cette sphère. Mais nous sommes clairs sur nos idées. On sait où l’on se trouve, où l’on va et au-delà de toutes les tempêtes qu’il peut y avoir, on ne s’éloignera pas de notre direction, car on sait qu’après la tempête vient le beau temps. On sait qu’on pourra faire profiter tous les gens qui aiment ce club de ce que nous produirons. »