Marco Verratti : « Ce club, je l’aime »

Interviews

Avant le déplacement à Reims pour le compte de la 5e journée de Ligue 1, le milieu de terrain italien s’est confié au micro de PSGTV sur le début de saison mouvementé du Paris Saint-Germain.

Avec 318 matches au compteur, tu es entré dans le top 5 des joueurs les plus capés de l’histoire du Paris Saint-Germain. Qu’est-ce que ça représente pour toi ?

Ça représente beaucoup, faire partie des joueurs qui ont porté le plus ce maillot, c’est quelque chose de beau. Ça veut dire qu’on a passé beaucoup d’années ensemble, qu’on a gagné beaucoup de titres. Et puis je suis encore jeune dans le foot, je n’ai que 27 ans. Donc j’espère pouvoir jouer encore beaucoup, gagner encore plus. Je ne m’attendais pas à ça quand je suis arrivé et c’est fantastique de vivre ça ici. Je veux continuer encore longtemps. Être le joueur le plus capé de l’histoire de ce club, ce serait magnifique… Ce club, je l’aime. Il m’a fait grandir, il m’a fait connaitre le vrai foot, il m’a tout offert. J’ai pu jouer des grands matches, évoluer avec des grands joueurs, et je suis heureux ici.

Paris a enregistré l’arrivée d’un compatriote italien, Alessandro Florenzi. Que peux-tu nous dire à son sujet ?

Avec Ale on se connait depuis qu’on est tout petits, quand on avait 13-14 ans et qu’on évoluait déjà dans les plus petites sélections italiennes ensemble. Je le connais depuis longtemps, je sais ce qu’il peut apporter. Il est bon tactiquement, physiquement, il couvre le terrain, se met à disposition du groupe. Il est intelligent, gentil, généreux. Je pense que c’est un très bon recrutement pour Paris et on l’a vu tout de suite. Nous, on l’a accueilli pour qu’il se sente comme à la maison et il l’a ressenti. On est un très bon groupe, et Alessandro me l’a dit tout de suite quand il est arrivé, il l’a senti.

Sur le terrain, le Paris Saint-Germain a connu un début de saison compliqué, au cours duquel il fallait jouer 4 matches en deux semaines. Comment l’as-tu vécu ?

C’est la première fois que je vis un début de saison pareil. Jouer une finale de Champions League le 23 et avoir un match le 29… Je ne le dis pas comme une excuse, mais comme un constat. Dans les autres championnats, on voit bien que tout le monde a eu le temps de se préparer à un retour. Il faut protéger les équipes qui peuvent aller loin pour le championnat français, que ce soit Paris ou une autre équipe. On savait déjà, avant d’affronter Lens, qu’on ne parviendrait pas à faire le match de notre vie. Pareil pour Marseille même si on voulait faire le maximum. Sans préparation, c’était très difficile. Là, on commence à être un peu mieux, petit à petit on va retrouver notre football de la saison dernière.

Justement, à quel match t’attends-tu face à Reims ce week-end ?

Reims, c’est toujours un match difficile. La saison dernière ça a été la meilleure défense de notre championnat. Ils sont très forts tactiquement, donc on s’attend à un match difficile. On se prépare bien, parce qu’on a besoin de ces trois points. C’est important de recommencer à jouer avec nos meilleures armes. Ça promet un beau match.