Lille - Paris : les 5 buts qui ont marqué les matches dans le Nord

Le coup de canon de Maxwell

C’est dans le froid de février 2015, que Paris se déplaçait Villeneuve-d'Ascq pour disputer la demi-finale de la Coupe de la Ligue. Une édition marquée par un but inoubliable dont nous avait gratifié l’emblématique Maxwell, au terme d’une jolie séquence collective.
Dans le rôle du passeur, un Edinson Cavani en déséquilibre, mis sur orbite par Lucas, parvenait à distiller un centre en retrait de façon peu académique. Maxwell, qui arrrivait alors lancé comme une bombe côté opposé, a crucifié Vincent Enyeama d'un coup de canon sous la barre (0-1).

Comme si les secondes duraient une éternité… Et que la foudre sortait le stade de sa torpeur. Bam ! Une frappe violente du latéral gauche qui offrait aux siens le seul but de la rencontre et propulsait surtout le club de la capitale au Stade de France pour une finale qu’il remportera à nouveau deux mois plus tard.

L’empreinte du Z

Le but le plus rapide de la saison, le but de la victoire et le doublé lançant la saison : rien que ça. Ce 2 septembre 2012, pour sa toute première grosse sortie en Ligue 1, Zlatan Ibrahimovic n’a pas fait dans la dentelle. Mais le géant Suédois a aussi pensé à ceux qui étaient devant leurs écrans avant que la chaîne ne soit cryptée, en faisant trembler les filets dès la 27e seconde.
C'est sur une action de haute voltige que les Parisiens ont débloqué cette rencontre d'entrée de jeu. Une attaque placée amorcée depuis le camp francilien, à laquelle 11 joueurs ont pris part ! Jérémy Ménez héritait d'abord du ballon pour enclencher un jeu en triangle avec Maxwell et Zlatan Ibrahimovic. Une formalité pour le Suédois, qui a pu conclure avec son aisance habituelle, d'un plat du pied petit filet opposé (0-1).

Résultat grâce à un second but qui permettait alors au club de la capitale de s’imposer (1-2), le n°10 lui offrait aussi sa première victoire de la saison. Un 2e doublé après 4 journées, comme les prémices d’une première saison folle en Ligue 1, où le néo-Parisien allait finir avec 30 buts au compteur.

Joga Bonito signé Neymar

Auteur d’une fin d’année tonitruante, Neymar Jr comptait bien réchauffer l’atmosphère pour le déplacement des Parisiens dans le Nord, ce 20 janvier 2020. Impliqué dans 12 buts sur ses 6 derniers matches de Ligue 1, le Brésilien n’a pas tergiversé, signant un nouveau doublé au terme d’un match XXL. Mais comment ne pas distinguer ce chef d’œuvre inscrit à la 28e minute ?

Du Neymar dans le texte. L'artiste brésilien entrait en scène en s'emmenant le ballon avec une merveille de contrôle et quelques jongles, avant de s'appuyer sur Marco Verratti pour trouver un angle de tir. Après un petit pas pour se décaler, le Ney déclenchait ensuite une merveille de frappe enroulée qui venait caresser la lucarne. Du travail d'orfèvre.

Le n°10 inscrivait ensuite son second but sur penalty, avant de rendre hommage à Kobe Bryant lors de sa célébration. Le tout, pour faire tomber Lille pour la première fois de la saison à domicile.

L’historique Gravelaine

Pour les nostalgiques, il faut rembobiner jusqu’en 1993 pour se remémorer le but de Gravelaine. Ce soir de décembre, c’est dans le froid du stade Grimonprez-Jooris, l’ancien stade municipal de Lille, que le Français offrira le but du break aux siens. Entré à la 87e en lieu et place de David Ginola, le Français n’a pas perdu une miette du temps de jeu qui lui offert puisqu’il a trouvé le fond des filets à la 91e.

Décalé sur le côté gauche, Xavier Gravelaine entrait dans la surface avant de se jouer d'Oumar Dieng avec un crochet dévastateur, puis de déclencher un tir enroulé dans le petit filet (0-2). Le point final d'une belle partition. Et un petit bijou resté dans toutes les mémoires.

Le Lobe - Celso

4 février 2018. Ce jour-là, le Paris Saint-Germain n’a pas fait dans le détail face au LOSC, s’imposant 3-0 d’une victoire nette et sans bavure. Une victoire, pour deux chefs d’œuvres… Car il est difficile de ne ressortir qu’un seul but de cette rencontre. Après l’ouverture du score de Berchiche, nous aurions pu retenir cette merveille de coup franc tendu de Neymar Jr, à la 17e minute. Une frappe somptueuse, parfaitement catapultée dans la lucarne d’un Maignan impuissant. Le 18e but – déjà - du Brésilien depuis le début de la saison…

Mais Lo Celso s’est distingué, lui aussi, en offrant un petit bijou sur la pelouse du stade Pierre Mauroy. Après un bon démarquage entre les lignes, plein axe, à 18 mètres, l'Argentin a fait parler sa vista en réalisant un subtil lob qui est venu retomber comme une feuille morte derrière Mike Maignan, encore médusé. Pour son tout premier but en Ligue 1, "Lob Celso" a fait les choses en grand. Ultime étincelle avant la fermeture du rideau (0-3). 

Une soirée difficile pour Mike Maignan qui recevait son club formateur pour la première fois dans la peau d’un titulaire.