Georginio Wijnaldum : « Le football est une grande partie de nos vies »

Interviews

Invité spécial du live Twitch du Paris Saint-Germain de ce mercredi, le milieu de terrain parisien s'est confié sur certains moments marquants de sa carrière et sur son intégration au sein du club de la capitale.

Georginio, tu t'es blessé contre Brest, peux-tu nous dire ce que tu as ressenti sur le moment ? 

« J'ai tout de suite su que c'était un peu sérieux. J'ai essayé de rester sur le terrain mais j'ai dû demander le changement avant la mi-temps. Je suis immédiatement allé aux vestiaires avec les kinés qui ont cherché la nature exacte de ma blessure, c’est une entorse de la cheville. Maintenant je vais mieux grâce aux soins mais le temps de guérison dépend de chaque joueur. Pendant le processus de récupération, je travaille très dur, encore plus qu'en temps normal. »

Tu nous as déjà dit être plus nerveux en regardant tes coéquipiers jouer que lorsque tu es sur le terrain... Comment tu vis les matches lorsque tu es blessé ?

« Je ne suis pas nerveux sur le terrain. Par exemple, si je dois tirer un pénalty lors d’une séance de tirs au but, je suis tranquille mais lorsque je vois un coéquipier tirer je suis stressé. Lors du match face à Manchester City, j’étais sur le banc parce que j’étais blessé, j’étais super stressé. Quand on n’est pas sur le terrain, on ne contrôle rien. »

Tu es arrivé cet été, te sens-tu complètement intégré à l'équipe aujourd'hui ? 

« Mon intégration s'est bien passée. Je suis arrivé dans un nouveau club, un nouveau championnat. J'apprends tous les jours de mes coéquipiers et du staff. Ils m’ont tous beaucoup aidé à m'intégrer. On se connaît un peu plus chaque jour. J’apprends le français aussi, c’est important pour mon intégration. »

Tu as inscrit un doublé à Leipzig, qu’est-ce que tu as ressenti sur le moment ? 

« C’était une délivrance. Je me suis dit "enfin"! Quand tu arrives dans un nouveau club tu veux marquer le plus tôt possible, mais le faire dans un match de Champions League c’était incroyable. J’ai senti que je n’étais pas hors-jeu, mais tu ne peux pas vraiment le savoir quand tu es sur le terrain. Dans ce genre de moments, tu espères qu’ils vont vite vérifier pour pouvoir célébrer. Ce doublé était un soulagement pour moi ! »

C'est toujours un plaisir de jouer devant un stade plein ou c'est une chose à laquelle on s'habitue ?

« J'adore ça ! Si je me souviens des premiers matches que j'ai joué, j'avais 16 ans, j’attendais ce moment avec impatience et quand c'est enfin arrivé je regardais partout autour de moi, je me suis dit "c’est ton moment". Je dirais que c'est une bénédiction et un honneur de jouer face à un stade plein à craquer. »

Est-ce qu’il y a un moment dans ta carrière où tu as douté ? 

« Beaucoup de personnes pensent que les footballeurs sont des robots, sans émotion. On a des moments de bas aussi. Le football est une grosse partie de nos vies. Quand ça ne va pas dans ta carrière ou que ton club ne va pas bien, c’est aussi difficile à gérer que si ça ne va pas dans ta vie privée. Quand ça ne va pas, je me concentre sur le travail, je me dis que je dois travailler encore plus. Le moment le plus difficile, je dirais que c’est lorsque je jouais au PSV et que j’ai eu une longue blessure au dos. Durant 6/7 mois, certains jours ça allait, puis je rechutais. Je ne savais pas quand je pourrais rejouer au football. Mais ça m’a aussi aidé à m’endurcir et à avoir une meilleure mentalité. »

Est-ce qu'il y a un joueur qui t'a particulièrement inspiré dans ton enfance ? 

« J'aime beaucoup Zidane depuis que je suis enfant, mais également  Seedorf qui vient du Suriname, tout comme ma famille. Lorsque j'ai grandi je suivais beaucoup Ronaldinho aussi qui procurait beaucoup de plaisir à tous les amoureux du foot. Aujourd'hui je prends du plaisir à voir jouer Messi, Neymar Jr, Mbappé, toute l'équipe en fait. »