Christophe Galtier : « Imposer notre style de jeu »

L’entraîneur du Paris Saint-Germain a répondu aux questions de PSG TV et des médias avant la rencontre de la 14e journée de Ligue 1 face au FC Lorient, ce dimanche 6 novembre à 13h au Stade Yves Allainmat. Extraits.

L’APRÈS-JUVENTUS

« On s'est rapidement tourné vers le championnat. Il nous reste deux matches avant la coupure. Lorient, c’est l’équipe surprise de ce début de saison. Elle est sur le podium. Elle a un jeu vif et alerte. Dès le lendemain du match contre la Juventus, on a vite basculé sur le championnat et cette obligation de battre Lorient. Dans tous les matches, on peut être bousculé. L’entame sera un moment important. Il faut imposer notre style de jeu. Lorient est une équipe très à l’aise à domicile, elle est forte en transition. On travaille encore ce fameux équilibre. »

LORIENT

« C’est une équipe technique, vive, alerte. Elle aime avoir le ballon, a un jeu très élaboré. Il y a beaucoup de mouvement, beaucoup de changements de zone. Elle va vouloir mettre une très grosse pression en début de match. C’est une équipe très forte dans les transitions, un peu comme Troyes dans un autre registre. Elle est sur le podium depuis la 5e journée. Ce n’est pas un hasard. Elle est fraîche, pétillante, joueuse. C’est une équipe qui joue sans retenue. Ce que fait Régis Le Bris avec son équipe, c’est à la fois très simple, mais très fin. Ça défend dans un 4-4-2 qui me fait penser à ce qu'a fait Christian Gourcuff pendant des années. Il doit prendre ça comme un compliment. Et dans son animation offensive, son équipe tourne. C’est très mobile. On voit qu’il y a beaucoup de travail effectué, c’est tout à son honneur. Cette équipe prend beaucoup de plaisir à jouer ensemble. »

L'AVANT-COUPE DU MONDE

« L’échange est important entre les staffs technique, médical et performance. Le club a développé des outils pour mesurer au plus précis l’état de forme physique mais aussi mental des joueurs. On travaille énormément. Dans ma manière de gérer, il y a beaucoup d’échanges, parfois informels. Les joueurs se livrent parfois plus facilement. On a le ressenti. Et puis il y a les échanges formels, sur l’état de forme, sur cette fameuse crainte. On ne peut pas occulter que les joueurs peuvent avoir cette crainte de ne pas aller à ce Mondial. Je leur dis souvent qu’il faut jouer à fond, sans retenue. C’est la meilleure façon de se préparer. »

LA FATIGUE

« On a beaucoup joué, tous les trois jours. Le match contre Lorient sera le 23e, en comptant les sélections. Chez nous, il n’y a pas de coupure, les joueurs sont sollicités. On est dans une saison très particulière avec un calendrier très chargé. C’est valable pour tout le monde, mais on ne doit pas l’occulter. Cela génère de la fatigue. Enchaîner des séries avec des matches de Champions League en milieu de semaine, c’est très énergivore. Évidemment qu’on est un peu essoufflé, que chaque joueur susceptible de participer à la Coupe du Monde a en tête cette crainte de blessure. J’écoute beaucoup les joueurs, il ne doit pas y avoir de non-dit. Je leur dis qu’ils doivent avoir confiance en ce qu’on leur propose à chaque entraînement, avant et après les séances. La meilleure façon de se préparer pour faire un bon mondial est de jouer. Mais, bien évidemment, j’écoute et je prends des décisions par rapport à ce que peuvent me dire des joueurs sur leur état de forme et leur niveau de fatigue. »

La conférence de presse de Christophe Galtier en intégralité