Alphonse Areola : «Tous tournés vers le même objectif»

Sacré champion du monde en Russie, le gardien de but du Paris Saint-Germain est revenu sur l’épopée de l’Équipe de France en marge de son retour à l’entraînement.

Alphonse, ni Kylian, ni Presnel, ni toi ne faisait partie du groupe France il y a deux ans. Aujourd’hui, vous êtes champions du monde…
« J’ai rejoint le groupe lors de mon prêt à Villarreal, lors de la saison 2015-2016, et j’ai ensuite fait partie des réservistes à l’Euro. Au final, l’évolution a été bonne et j’ai été appelé dans le groupe cet été pour la Coupe du Monde. Tant mieux ! On a fait quelque chose d’énorme, qui restera gravé à vie. »

En Russie, à quel moment vous êtes-vous dit qu’il était possible d’aller chercher cette Coupe du Monde ?
« Honnêtement, je pense qu’il y a eu un déclic après la victoire contre l’Argentine. C’était un match de très haut niveau, durant lequel il a fallu tout donner sur le terrain pour parvenir à sortir cette équipe. »

On a senti le groupe très uni durant toute la compétition…
« Pendant la préparation, Didier Deschamps a donné du temps de jeu à pratiquement tout le monde lors des matches amicaux. Tous ont répondu présent, et cela s’est vu lors de la compétition. Tout le monde était concerné. Tout le monde célébrait chaque but marqué avec le buteur et les autres joueurs sur le terrain. On se faisait un peu tirer les oreilles par l’arbitre, mais c’était sans importance ! »

Cette aventure restera gravée…
« On a vécu quelque chose de magnifique. On a bien profité, et on aurait pu tenir encore un mois ensemble. Nous étions tous tournés vers le même objectif. Beaucoup de joueurs avaient déjà joué ensemble en équipes de jeunes, et des anciens faisaient également partie du groupe. C’était donc une belle équipe ! »

Pendant la compétition, gardais-tu le contact avec tes coéquipiers en club ?
« Oui, avec Thomas Meunier notamment. On s’est un peu chambré, notamment quand on a su qu’on allait l’affronter en demi-finale. Il n’a malheureusement pas eu l’occasion de jouer face à nous puisqu’il était suspendu. Tant mieux pour nous, parce qu’il était en grande forme ! »