50 ans du Parc : Les anciennes gloires racontent

Tout au long de la saison, les anciennes gloires Rouge et Bleu se sont remémorées leurs meilleurs moments dans la mythique enceinte de la Porte d’Auteuil. Le Parc des Princes moderne a accueilli toutes les générations depuis 50 ans. Un cap symbolique pour une enceinte mythique.

Ils en ont tous rêvé. Qu’ils aient été formés à Paris, qu’ils aient explosé dans le club de la capitale ou qu’ils aient simplement assouvi leur rêve de jouer au Parc des Princes, tous sont unanimes quand il s’agit de parler des émotions que procure l’enceinte parisienne. Luis Fernandez se souvient de ses débuts en Rouge et Bleu : « Je me souviens avoir démarré avec le Paris Saint-Germain au Parc des Princes face à l’AS Nancy-Lorraine. C’était tellement beau de jouer dans un endroit aussi mythique. C’était mon petit jardin. C’est un stade dans lequel il y a une ambiance, elle est belle à vivre. On la sent, on la ressent. »

« Contre le Real Madrid, ce sont les supporters qui nous font marquer. »

Des souvenirs profondément ancrés, comme lors de cette soirée de 93 où le Parc des Princes a chaviré de bonheur et marqué des générations de supporters. Patrick Colleter s’en souvient encore : « C’était vraiment magnifique. On a toujours été poussé quand on en avait besoin. Contre le Real Madrid, ce sont les supporters qui nous font marquer. Ils nous ont poussé jusqu’au bout. Ils n’ont jamais lâché. » Un certain Bernard Lama, présent aussi ce soir-là, confirme : « J’ai des souvenirs très précis de ce stade en folie pour les matches face à Barcelone et face au Real Madrid. C’est toute la ville, toute la région Parisienne qui vibre avec le Paris Saint-Germain. »

Une relation spéciale avec le club et ses supporters même des années après. Pedro Miguel Pauleta l’évoquait lors de son retour au Parc : « À chaque fois que je viens dans ce stade je ressens quelque chose. Je ressens l’amour des supporters. C’est mon club. Le public et les supporters c’est ce qu’il y a de plus important. C’est ce qui fait de Paris un club hors-normes. »

« Il y a de la magie ici. »

Les nombreux sud-américains passés au club se sont pris d’amour pour le club de la capitale. Raï était l’un des premiers à venir du Brésil pour briller sous les couleurs parisiennes et garde un souvenir émerveillé de son passage en Rouge et Bleu : « Un échange d’énergie incroyable entre moi et les supporters. Le Parc des Princes est un lieu historique et il y a de la magie ici. C’est pour ça qu’on dit Paris est magique. Quand j’arrivais au Parc avec l’équipe je sentais le stade, les supporters. C’est le plus beau moment de ma vie. »

Un lien unique qui lie le Brésil et le Paris Saint-Germain. Après lui Ronaldinho ou encore Nenê ont illuminé les soirées sur le rectangle vert. Ronnie exprime tout son bonheur à chaque fois qu’il revient et qu’il longe la pelouse de ses premiers exploits en Europe : « C’est une immense joie de revenir ici. Je remercie tous les supporters pour la chaleur qu’il me témoigne à chaque fois que je reviens au Parc des Princes. Ce terrain et ce stade me donne tellement envie de rejouer. J’ai passé des supers moments et c’est impossible de ne pas avoir envie de refouler cette pelouse quand je reviens. Tous les moments que j’ai passé ici restent gravés dans mon cœur. »

« On est tombés amoureux tout simplement. »

Son compatriote Nenê n’a pas dérogé à la règle et se souvient du coup de foudre : « Ici c’est ma deuxième maison. J’adore revenir et d’autant plus quand je vois la reconnaissance des supporters, c’est un immense plaisir. Il y a eu une connexion dès le premier jour, dès le premier match au Parc des Princes. Comme si j’avais toujours connu Paris. On est tombés amoureux tout simplement. »

Javier Pastore, première grande recrue d'une nouvelle ère, a gardé un lien très fort avec les supporters Rouge et Bleu : « Les supporters ont toujours été derrière moi. À me soutenir dès le premier jour et encore aujourd’hui. C’est exceptionnel. J’ai passé des grands moments avec ce club. L’ambiance et l’atmosphère ici me manque, j’ai passé 7 ans extraordinaires. J’aime le public Parisien, il m’a donné beaucoup d’amour et il me manque beaucoup. »